Racing 92 : Quel est le vrai visage du vice-champion d’Europe ?

  • Top 14 - Laurent Travers (Racing 92) contre le Stade Français
    Top 14 - Laurent Travers (Racing 92) contre le Stade Français
  • Top 14 - Teddy Iribaren (Racing 92) contre Lyon
    Top 14 - Teddy Iribaren (Racing 92) contre Lyon
  • Top 14 - Simon Zebo (Racing 92) face à Clermont
    Top 14 - Simon Zebo (Racing 92) face à Clermont
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CHAMPIONS CUP - Le Racing 92 attaque une nouvelle saison de Champions Cup ce samedi à Llanelli. Irrégulier depuis le début de la saison, le finaliste de la dernière édition manque encore de certitudes sur son véritable niveau.

Au Racing 92, les voyants clignotent. Tantôt verts, tantôt rouges, difficile de se faire une opinion sur cette équipe capable d’une semaine à l’autre de gagner avec le bonus offensif à Mayol (9-25) puis de s’effondrer à Paris La Défense Arena contre Clermont (17-40), ou encore de chuter une nouvelle fois à la maison (19-13 contre Lyon) dans la foulée d’une grosse performance à Jean-Bouin (16-17). Un effet yo-yo qui agace le demi de mêlée Teddy Iribaren : "On manque totalement de régularité ! On essaie de trouver les solutions et de savoir pourquoi on a un parcours en dents-de-scie comme ça. On est capable de gagner au Stade français, qui est une des meilleures équipe du Top 14, puis de perdre dans la foulée contre Lyon. On cherche le pourquoi du comment."

Top 14 - Teddy Iribaren (Racing 92) contre Lyon
Top 14 - Teddy Iribaren (Racing 92) contre Lyon

Et notamment pour quelle raison un effectif aussi fourni avec une ligne de trois-quarts aussi talentueuse peut autant manquer d’inspiration et de précision dès lors qu’il s’agit de faire le jeu, comme ce fut le cas dernièrement contre le Lou ? "Quand on voit notre début de championnat, on sait qu’il y a des points à améliorer dans le contenu, reconnaît le patron des avants franciliens Laurent Travers. On ne va donc pas démarrer la Champions Cup en se disant que ça y est, tout est en place. On ne peut pas se permettre d’avoir de certitude. Il y a de la méfiance mais pas non plus de peur. On veut montrer de quoi on est vraiment capable et j’espère qu’on affichera le vrai visage du Racing en Champions Cup car c’est une compétition qu’on aime." Et où les Ciel et Blanc se manquent rarement.

La coupe d’Europe, terrain de jeu privilégié des Racingmen

Si on met de côté l’anus horibilis post Bouclier de Brennus (2016-2017), où, plombé par les affaires extra-sportives, il avait terminé dernier de son groupe, le Racing 92 affiche une régularité en coupe d’Europe qui force le respect. À son actif, deux finales et un quart de finale depuis 2015 (année où il a terminé invaincu de la phase de poules) et globalement un jeu bien plus attrayant que ce qu’il a l’habitude de proposer en Top 14, à l’image de sa demi-finale de l’an dernier contre le Munster (27-22). "On a des joueurs très compétiteurs et qui aiment cette compétition, explique Travers. Elle est essentielle pour eux et on s’aperçoit que les comportements peuvent changer".

Au-delà de ce degré de motivation supérieur, le fait de rencontrer des équipes plus tournées vers le jeu de mouvement qu’en Top 14 et d’avoir un arbitrage qui favorise l’attaque et la fluidité du jeu sied très bien à ce Racing 92 expert dans l’art du contre. En ce sens, le déplacement chez les Scarlets, demi-finalistes la saison dernière et identifiés comme une équipe très joueuse, peut parfaitement convenir à la bande à Simon Zebo. À condition qu’elle montre le visage qu’on lui connaît sur la scène européenne.

Top 14 - Simon Zebo (Racing 92) face à Clermont
Top 14 - Simon Zebo (Racing 92) face à Clermont
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