Lauret : "On ne me catalogue plus uniquement comme un plaqueur-récupérateur"

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CHAMPIONS CUP - Wenceslas Lauret a disputé samedi l’intégralité de la rencontre de Champions Cup face aux Scarlets (13-14). Un retour gagnant et qui vient à point nommé pour le flanker du Racing 92, alors que Jacques Brunel dévoilera mercredi son groupe pour la tournée de novembre.

Rugbyrama : Vous avez repris la compétition directement pour un match de coupe d’Europe. Qu’est-ce qui change par rapport au Top 14 ?

Wenceslas Lauret : La seule différence est que les règles ne sont pas les mêmes. Les Anglo-saxons, eux, ont l’habitude d’évoluer dans ce système. Nous, en Top 14, on nous met chaque année une nouvelle règle et on doit à chaque fois s’adapter. On peut donc dire que nous, Français, partons chaque saison avec un handicap en coupe d’Europe.

Croyez-vous encore à votre bonne étoile dans cette compétition européenne ?

W.L. : (Il soupire) J’ai déjà perdu trois finales… Forcément, ça marque. Jouer trois finales et n’en gagner aucune, ça rend fou ! C’est tellement dur de pouvoir atteindre une finale… Mais il est évident que j’espère encore gagner cette coupe d’Europe, c’est mon objectif d’ici les quatre prochaines années. Je veux qu’on inscrive au moins une étoile sur l’écusson du club, ce serait historique.

Top 14 - Wenceslas Lauret (Racing 92) contre Clermont
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On imagine que l’équipe de France est un autre objectif personnel fort pour vous…

W.L. : Le staff m’a fait confiance durant le dernier Tournoi des 6 Nations (cinq titularisations, ndlr). J’ai fait en sorte de répondre présent et le mieux possible sur ce qu’on me demandait. Cela a payé car j’ai pu jouer tous les matchs. Concernant la tournée d’été, je n’ai pas pu la faire pour plusieurs raisons et cela m’a finalement permis d’être plus frais pour la reprise du championnat. La suite ? Cela dépend aussi des matchs qui viennent, de mes prestations, bref plusieurs facteurs font que je suis un peu incertain par rapport à la sélection.

Je n’étais pas assez bon pour être reconduit, tout simplement

Est-ce votre passé en dents-de-scie avec l’équipe de France qui vous pousse à la mesure ?

W.L. : Disons que cela ne sert à rien de s’enflammer. Comme tout joueur, on espère jouer au plus haut niveau et donc avec la sélection. Cela passe par les prestations en club. Si on est bon, on peut avoir la chance d’y être, sinon, on doit continuer à travailler pour. Par contre, on n’a plus de désillusion du fait qu’on a envie d’y être mais qu’on y arrive pas. Les choses se font par étape.

Qu’est-ce qui, selon vous, explique que vous n’ayez "que" 17 sélections avec les Bleus alors que la première remonte déjà à 2010 ?

W.L. : Je n’étais pas assez bon pour être reconduit, tout simplement. Quand on a la chance d’être sélectionné en équipe de France, il faut être au top de sa forme et le meilleur possible. De mon côté, j’ai essayé de faire évoluer mon jeu sur le plan de la touche et en phase d’attaque. Aujourd’hui, on ne me catalogue plus uniquement comme un plaqueur-récupérateur. Je suis plus offensif qu’avant. Cela me plaît aussi car c’est toujours plus agréable de toucher des ballons que de ne faire que ferrailler.

Top 14 - Wenceslas Lauret (Racing 92) contre Agen
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À défaut d’être encore un incontournable en équipe de France, vous l’êtes au Racing 92, qui vous a récemment prolongé jusqu’en 2023…

W.L. : C’est mon dernier contrat en tant que joueur. Après ça, je pense que j’arrêterai ma carrière. Je suis arrivé au Racing en 2013, cela fera donc dix ans au club, ce qui traduit une certaine fidélité et aussi une confiance réciproque. J’aurai été l’homme de deux clubs, ce qui se fait de moins en moins. Contrairement à ce qui peut se dire, le Racing est aussi un club familial, les joueurs y restent et je suis très content d’avoir été reconduit quatre ans.

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