Si mal que ça?

Par Rugbyrama
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Pas d'essais construits face à des Italiens qui ont monopolisé le ballon la grande partie de la rencontre, les Anglais ne sont pas au mieux.

L'enjeu.- L'un des premiers, en tout cas pas le dernier, a pointé du doigt les défaillances actuelles du système anglais n'est autre que Warren Gatland... Sûr qu'au café du matin, Johnson aura apprécié de lire ce qui suit : "Les Anglais ont régressé par rapport à ce qu'ils essayaient de faire à l'automne dernier. Ils ont mis en place des choses contre l'Australie ou encore l'Afrique du Sud pendant 60 minutes, mais après face aux Néo-Zélandais ou encore contre l'Italie la semaine dernière, ils ont fermé boutique et ont fait marche arrière. Ils ne sont plus positifs. Ils jouent clairement pour gagner, peu importe la manière. Ce n'est pas en soi une si mauvaise approche pour un staff qui débute, mais de notre côté, nous allons continuer à développer notre rugby et être aussi positifs que possible." Alors certes, Martin Johnson est un bleu dans le management, mais il n'est pas non plus né de la dernière pluie et il sait, en tant qu'ancien capitaine du XV de la Rose, sur quels ressorts appuyés pour voir les siens aller chercher au plus profond d'eux-mêmes des ressources inespérées. Et derrière un discours policé et convenu, il n'hésite pas à sortir le discours du guerrier qu'il fut et qu'il est encore : "Nous n'avons pas beaucoup d'espoir, mais nous devons aller là-bas et nous battre. Nous aussi savons jouer au rugby, mais il faudra d'abord aller au combat et faire taire le public gallois." En tout cas, nombreux sont ceux qui essayent de prévenir d'une possible euphorie galloise. Les Anglais ne sont jamais aussi bons que quand ils sont dos au mur.

L'équipe.- Deux changements. Martin Johnson a décidé d'apporter deux petites retouches à son XV de départ. Au sein de la ligne des trois-quarts, une seule modification a été apportée avec le retour de Mick Tindall en lieu et place de Jamie Noon, qui n'est même pas dans le groupe. L'autre changement concerne la troisième ligne. Steffon Armitage, pour son premier match dans le Tournoi avec le XV de la Rose, n'a pas du tout convaincu le sélectionneur anglais qui l'a remplacé par le coureur des Wasps Joe Worsley.

La stat.- 0. En tant que joueur avec le XV de la Rose, le deuxième ligne Martin Johnson n'a jamais connu la défaite au Millennium Stadium de Cardiff. L'an dernier, alors qu'il n'était pas encore sélectionneur, il a assisté au revers des siens à Twickenham face à son meilleur ennemi.

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