Service minimum

Par Rugbyrama
Publié le
Partager :

Le XV de France a renoué avec la victoire en s'imposant samedi au Stade de France face à l'Ecosse (22-13). Mais les hommes de Marc Lièvremont, crispés et crispants, sont restés presque jusqu'au bout sous la menace. Les Bleus ont vaincu, mais sont loin d'a

L'équipe de France devait faire taire les critiques. Elle n'y est pas parvenue. Malgré la victoire face à l'Ecosse (22-13), arraché au bout de l'ennui et sur un essai litigieux, les inquiétudes nées du déplacement à Dublin persistent. Les avants tricolores n'ont toujours par réglé leurs problèmes dans les zones d'affrontements et ils ont été loin d'être impériaux dans les airs. L'agressivité espérée pendant la semaine de préparation à Marcoussis n'est pas arrivée à Saint-Denis.

Les Ecossais, jamais contrariés dans les rucks, ont donc pu tranquillement mettre leur rugby en place. Des sorties de ballons propres et la vitesse de leurs lignes arrières ont permis aux visiteurs d'imposer leur rythme à la rencontre. Un tempo pour le moins soporifique. La pause était atteinte sur le petit score de 6 à 3 en faveur des Bleus, plus réalistes qu'entreprenants. Lionel Beauxis ayant réussi deux pénalités sur leurs timides incursions dans le camp adverse.

Coup de pouce

Le match piège n'avait alors jamais si bien porté son nom. Avec les doutes de Dublin dans les têtes bleus, l'Ecosse pouvait croire à une victoire à Paris, dix ans après leur dernier succès au Stade de France. Heureusement pour les hommes de Marc Lièvremont, l'arbitre irlandais George Clancy oubliait un en-avant entre Maxime Médard et Fulgence Ouedraogo pour un essai français six minutes après le retour des vestiaires. Un bol d'air inespéré.

Un coup de pouce qui ne libérait pas pour autant des attaquants français tétanisés par l'enjeu et peut-être par le froid. Il fallait attendre la 79e minute pour voir la première relance des Bleus mais Fulgence Ouedraogo, déjà auteur de l'unique essai des Tricolores, était finalement stoppé à dix mètres de la ligne, après une belle charge de Lionel Nallet. Le capitaine qui avait été une des rares satisfactions, avec Dusautoir et Harinordoquy, de ce triste après-midi de rugby. Agressif en défense, il s'était souvent sacrifié pendant le deuxième acte pour colmater les brèches.

Insuffisant pour éviter un inquiétant retour des Ecossais qui inscrivaient un très bel essai par l'intermédiaire de Thom Evans entre les poteaux. Une dernière pénalité de Lionel Beauxis actait la courte victoire française mais n'empêchait pas les sifflets des spectateurs du Stade de France au terme de la rencontre. Des supporters peu rassurés par la prestation de leurs protégés quinze jours avant de recevoir le pays de Galles.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?