Lièvremont: "A leur place"

Par Rugbyrama
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Avec neuf changements apportés au XV de départ, le staff tricolore a défendu ses choix et surtout ses hommes pour l'Italie.

UNE EQUIPE EXPERIMENTALE?

Marc Lièvremont: "Une fois encore, je ne suis pas d'accord. Ce n'est pas une équipe expérimentale parce qu'il y a trois nouveaux dans le XV de départ. Nous avons le sentiment d'aligner une équipe compétitive et équilibrée autant que pour les trois premières rencontres, elle est capable de remporter ce quatrième match. Ce groupe a toute notre confiance."

L'INTEGRATION DES NOUVEAUX

M. L: "Il n'y a aucun problème. Cela se passe très bien avec leurs différentes personnalités. Vous avez pu le voir avec Ibrahim Diarra que tout le monde a visiblement apprécié. Pour lui, c'est un saut dans le grand bain parce qu'il n'a jamais eu de sélections jeunes, mais nous lui avons dit qu'il méritait sa place comme les autres. Ils sont réguliers et enchaînent les bonnes performances avec leur club respectif."

BARCELLA A SA PLACE

M.L: "Ce n'est pas un coup de coeur sur un match. Nous l'avions découvert au mois de décembre lors du match Auch-Biarritz. Depuis nous l'avons suivi. S'il est titulaire aujourd'hui, c'est parce qu'il est un des meilleurs piliers gauches de France. Sa sélection est complètement légitime."

SZARZEWSKI, LE PATRON

M. L: "Nous avons hésité à titulariser Guilhem Guirado avec Jean-Baptiste Poux à ses côtés pour une question d'équilibre. Cette solution nous a tentés. Mais Dimitri Szarzewski se comporte comme le patron de la première ligne depuis plusieurs semaines et même comme le patron du pack avec Lionel Nallet. En plus, physiquement, il a rassuré tout le monde quant à son état de fraîcheur. Il a complètement récupéré."

LA TROISIEME LIGNE

M. L: "Elle possède une certaine forme d'expérience puisque Fulgence Ouedraogo a joué trois matchs avec nous et Louis Picamoles deux. Nous ne nous sentons pas en danger parce que nous n'alignons pas Julien Bonnaire. Nous avons préféré Ibrahim Diarra car il nous semblait plus complémentaire des deux autres. Concernant la touche, nous n'avons pas d'inquiétude du fait de l'absence de Bonnaire. Nous sommes un peu dans la même situation qu'avant l'Ecosse où Fulgence Ouedraogo avait plutôt bien tenu son rôle."

LA CHARNIERE

M. L: "Il aurait pu être tentant d'aligner une charnière 100% montpelliéraine. Il est sûr qu'il y a une certaine complémentarité puisqu'ils se connaissent très bien. Notre logique était cependant de titulariser Dimitri Yachvili qui était avec nous lors du dernier match mais n'avait pas commencé. Julien Tomas vient d'arriver avec nous. Il découvre notre groupe et notre mode de fonctionnement."

L'ASSOCIATION JAUZION-DAVID

Emile Ntamack: "Si nous rappelons Yanncik Jauzion, c'est avant tout pour lui donner du temps de jeu. Maintenant, à lui de retrouver le niveau international. Yann David a pour sa part tout pour devenir un excellent trois-quarts centre. Ce qu'il est déjà à l'évidence."

M.L: "Nous voulions voir Yann David à ce poste de deuxième centre avant la fin du Tournoi, un peu dans le registre d'un Marty ou encore d'un Fritz. Il a un potentiel impressionnant en terme de vitesse comme en terme de percussion."

Didier Retières : "Et nous en avons eu un échantillon intéressant samedi dernier contre Toulouse!"

LE TRIO CLERMONTOIS

E.N : "Nous avions arrêté que Malzieu et Floch seraient titulaires. Pour Julien, c'est un retour après l'Ecosse. Il était sorti sur blessure et nous voulions le revoir. Pour Anthony, il était important de lui donner du temps de jeu afin qu'il s'exprime, chose qu'il n'a pas eu le temps de faire. Il fallait ensuite trancher entre Rougerie et Clerc, mais il a été très tentant de voir le triangle d'attaque clermontois."

L'ITALIE, MATCH LE PLUS DANGEREUX

M. L: "Sans doute. Aux yeux de la presse et du grand public, nous devons battre l'Italie largement et facilement, surtout qu'elle a perdu ses trois premiers matchs. Mais nous avons vu les vidéos, et ce ne sera pas une partie de plaisir. Les nombreux changements que nous avons apportés permettront peut-être d'éviter une certaine forme de démobilisation. Ce qui est toujours possible sur ce genre de rencontre."

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