Pro D2 – Charlie Francoz (Biarritz) : "Ce groupe a tellement été habitué à traverser des tempêtes"

  • Face à Aurillac, le numéro huit Charlie Francoz a inscrit un essai.
    Face à Aurillac, le numéro huit Charlie Francoz a inscrit un essai. Midi Olympique - Pablo ORDAS
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Heureux suite au succès bonifié de son équipe face à Aurillac (29-18), le troisième ligne centre, Charlie Francoz, est revenu après la rencontre sur les progrès affichés par le BO ces dernières semaines.

Comment avez-vous vécu cette journée particulière ?
Nous avons vu la même chose que vous. Nous savions que, ce soir, nous avions un match hyper important dans la course au maintien. Nous sommes tous restés concentrés là-dessus et nous avions vraiment à cœur de faire un bon match, devant notre public.

Vous avez huit points d’avance sur la quinzième place. Qu’est-ce que ça vous inspire ?
Ça fait du bien, mais nous sommes conscients que ce n’est pas fini. Il reste encore cinq matchs, donc on va tout faire pour aller chercher le maintien le plus rapidement possible. Ce soir, c’était hyper important de prendre ces cinq points et ça nous donne un petit bol d’air. On va en profiter. On veut toujours faire le meilleur match possible et récupérer cinq points, Aurillac reste une grosse équipe qui, il n’y a pas si longtemps, jouait la qualification pour la phase finale. Elle est très costaud en conquête et a cette envie de jouer dans son ADN. On savait que ça allait être compliqué et qu’ils n’allaient pas lâcher jusqu’à la fin.

On vous a vu tenter des choses, votre équipe a-t-elle pris de la confiance ?
Oui, il y a de la confiance. Nous arrivons à la fin de la saison, il y avait du beau temps ce soir et nous essayons de prendre du plaisir sur les matchs qu’il nous reste. On ne sait pas ce qui va se passer l’année prochaine, mais on va vraiment essayer de finir en beauté avec le groupe qu’on a, cette année, et avec tous les hauts et les bas qu’on a traversés cette saison.

La confiance est-elle le seul facteur qui explique ces victoires ?
Il y a de la confiance, bien sûr, mais il y a quelques mois, j’étais assis face à vous et j’avais dit que nous étions une équipe en construction, qu’il y avait beaucoup de nouveaux joueurs. Là, on arrive en fin de saison, on commence à se connaître et à savoir comment les uns ou les autres jouent. Dès lors, on se trouve plus simplement et facilement sur le terrain. Les gestes tentés, qu’ils soient ratés ou réussis, c’est un peu la conclusion de cette saison et la création de ce groupe, de ce collectif.

Y a-t-il eu une bascule à un moment donné ?
La prise de conscience, nous l’avons eue dès le départ. Après, il y a eu une période où on cherchait des solutions. Quand tu es quinzième, tu ne peux pas te voiler la face. Tu ne peux pas dire que tu vas jouer le top six et que ça va tourner. Il faut trouver des solutions pour que ça tourne et pour commencer à gagner des matchs. Maintenant, je pense qu’on les a, ces solutions, je pense qu’on peut s’appuyer sur un collectif solide et ça va nous aider à nous maintenir cette saison.

Qu’est-ce qui tient ce groupe ?
Je pense que ce groupe a tellement été habitué à traverser des tempêtes, que naturellement, il s’est soudé. Ceux qui sont là depuis longtemps, Ilian Perraux, Dave O’Callaghan, ont eu des hauts, des bas et c’est un peu l’âme de ce vestiaire. Quand on arrive dans cet effectif, on a vite envie de se greffer à eux, car ce sont des exemples sur et en dehors du terrain. Les mecs comme ça aident à souder un groupe. Après, on prend du plaisir ensemble, on essaye de passer du temps ensemble et le reste se fait sur le terrain.

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