Top 14 - "À Clermont, on envoyait du jeu mais on s'appuyait peut-être trop sur un système" affirme David Skrela
David Skrela s'est longuement confié sur ses années à Toulouse et Clermont, dans un entretien exclusif accordé à Rugbyrama. L'ancien ouvreur de l'ASM est notamment revenu sur le fonctionnement et l'approche méthodique du jeu prôné par Vern Cotter.
David Skrela s'est replongé dans les souvenirs. Dans un entretien exclusif accordé à Rugbyrama, l'ancien demi d'ouverture international (44 ans ; 23 sélections) est longuement revenu sur ses années à Toulouse (2008-2011) et Clermont (2011-2013). Sous les ordres de Vern Cotter, le Columérin de formation est passé tout proche de gagner une deuxième Coupe d'Europe en 2013, face à Toulon. Onze ans plus tard, David Skrela est revenu sur l'approche si particulière du jeu prôné par le "sorcier" néo-zélandais.
"Quand j’arrivais au stade pour l’avant-match, à Clermont, chaque joueur avait sa petite fiche avec l’heure du briefing, de l’échauffement etc. Je n’avais jamais vu cela ! À Toulouse, on était habillé comme on voulait, avec l’équipementier bien sûr, mais à l’ASM il fallait que chacun ait la même tenue, le même polo… Vern était très convaincu par son approche “systémique” du jeu à Clermont, cela m’a un peu perturbé, on s’appuyait peut-être trop sur un système".
David Skrela s'est confié sur ses années à Toulouse et Clermont à quelques jours de la rencontre entre les deux équipes. L'ancien demi d'ouverture international est notamment revenu sur son départ imprévu de Haute-Garonne.
— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) February 22, 2024
L'entretien complet > https://t.co/g2xDWH2U1G pic.twitter.com/h10Rcs4sH1
Si je pouvais revivre un moment ? Reculer et marquer le drop en finale contre Toulon !
S'il confirme qu'il se voyait finir sa carrière à Toulouse, David Skrela a vite senti le courant passer avec le staff jaune et bleu, juste avant de s'engager à l'été 2011. Perturbé par les blessures et face à la concurrence féroce de Brock James, l'ancien parisien aurait pu être le héros de l'ASM s'il avait marqué ce fameux drop face à Toulon, en finale de Coupe d'Europe. "Si je pouvais revivre un moment ? Reculer et marquer le drop en finale contre Toulon ! J’aurais aimé le passer parce que ce club méritait d’avoir ce titre-là. Ils sont revenus en finale après mais ils étaient un peu plus dominés".
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