6 nations 2024 - Le fait du match : l’Angleterre a posé son verrou sur la deuxième période contre l'Italie

  • Les Anglais se sont imposés.
    Les Anglais se sont imposés. - PA Images / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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L’Angleterre s’est imposée 27 à 24 à Rome. Elle fut chahutée en première période, c’est vrai, mais sa défense très efficace lui a permis de "sécuriser" la deuxième période. Ce ne fut pas un festival, mais un joli contrôle de gestion.

L’Italie n’a pas fêté l’arrivée d’un nouveau sélectionneur par un exploit historique. Elle a perdu de trois points face à l’Angleterre, 24 à 27, mais en marquant trois essais contre deux. L’Angleterre a su forger son succès en deuxième mi-temps, menée 17-14 à la pause, elle a répliqué par un 13 à 0 implacable qui a tout fait basculer.

Une ligne organisée  

Les hommes de Steve Borthwick ont réussi leur deuxième mi-temps, sans produire un festival spectaculaire, évidemment, mais en proposant un modèle de jeu d’occupation et de pression. La défense anglaise a gagné cette partie plus serrée qu’on ne l’aurait cru. Les Blancs ont proposé des montées sévères et une façon de venir couper les lignes de passes adverses pour les empêcher de faire des offloads. Le jeu au pied dans la boîte d’Alex Mitchell a aussi fait beaucoup de bien à un XV de la Rose en "mode gestion", car le dernier essai italien fut joliment marqué par Monty Ioane dans les arrêts de jeu. À 27-17 en sa faveur à la 80e, l’Angleterre n’avait plus rien à craindre.

Prometteurs en début de partie, les Italiens sont peu à peu entrés dans le rang et s'inclinent face à l'Angleterre.

L'Italie n'a encore jamais battu le XV de la Rose dans son histoire mais décroche le défensif.

Le film du match > https://t.co/Hy37ewlajq
#ITAvENG pic.twitter.com/sVpzUPYogf

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) February 3, 2024

Ethan Roots, homme du match 

Évidemment, on se souviendra des essais Italiens, celui de Tommaso Allan notamment, fruit d’une belle attaque sur 70 mètres (redoublée Garbisi-Brex poursuivie par Menoncello et Allan). On n’avait pas vu un essai aussi limpide des Italiens dans le Tournoi depuis longtemps. Mais les Anglais avaient aussi des armes, autour de quelques nouveaux joueurs, comme Ethan Roots, avant-aile d’Exeter, désigné homme du match, il a fait la paire avec Sam Underhill connu pour son sens de l’engagement. Les centres Henry Slade et Fraser Dingwall (autre néophyte) ont pas mal ferraillé aussi, Itoje a gratté un ou deux ballons (en plus des touches chipées). Le rideau blanc a tissé sa toile et les quelques séquences italiennes se sont vite consumées au point qu’on a vu des points de fixation, sans relayeur pour faire vivre le ballon. Ce ne fut pas un chef-d’œuvre de rugby malgré deux essais de Daly (joli travail de Freeman, encore un nouveau venu) et de Mitchell (comme un ver de terre qui s’infiltre entre des colosses). Mais malgré la sympathie générée par une Nazionale privée de Capuozzo (gastro), on ne peut écrire que l’Angleterre a volé son succès.

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Les commentaires (1)
Mich2a Il y a 2 mois Le 04/02/2024 à 06:37

Un match agréable à regarder. Des italiens surprenants et des anglais venus à Rome avec une petite sensation de vacances en Italie. Les anglais ont été contraints de s'obliger à jouer sérieusement pour mâter une équipe italienne en verve d'un exploit retentissant.