6 Nations 2024 - Paul Gabrillagues (XV de France), passeur de témoin entre les générations
Il était quelque part la surprise de la liste de Fabien Galthié, mais Paul Gabrillagues incarne tant de choses sur l'équipe de France voulue par le staff et le passé récent de la sélection.
"Pour être honnête, je ne m'y attendais pas. C'était vraiment une très bonne surprise et je suis content", commentait-il la semaine passée à son retour à Marcoussis. Car son attente fut longue. Plus de quatre ans se sont passés depuis la dernière sélection de Paul Gabrillagues. C'était au Japon, pour le quart de finale de Coupe du monde perdu face au pays de Galles. On a l'impression que c'était il y a des années-lumière au vu du parcours de l'équipe de France depuis. "Je connaissais certains joueurs avec qui j'avais joué. Je découvre d'autres joueurs, poursuivait-il. C'est un groupe qui a énormément gagné, cela se sent qu'ils ont très bien vécu ensemble."
Le deuxième ligne, lors de ses 16 sélections avec le XV de France entre 2017 et 2020, n'a pas exactement connu le même sort. Ses quatre premières sorties se soldent par des défaites (Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Irlande, Ecosse). Il fait partie de la terrible tournée d'été 2018 en Nouvelle-Zélande et conclut sa parenthèse par un quart de Mondial perdu d'un point face aux Gallois.
Pressenti titulaire contre l'Irlande
En sélection, il a désormais l'appui de Laurent Sempéré, qu'il a bien connu au Stade français. Et à y regarder de plus près, cela correspond bien à la volonté du staff d'aguerrir son équipe, et notamment son paquet d'avants. Cela au niveau des phases de contacts et au sol (là où est particulièrement attendu le Parisien) mais également pour l'expérience et le sang-froid dont a besoin cette équipe, finalement assez jeune au niveau international, dans les grands rendez-vous.
Ça n'est pas un hasard s'il s'est entraîné jusque-là dans le costume du numéro 4 titulaire en préparation du choc face à l'Irlande, ce vendredi à Marseille. "On est tous des compétiteurs, tout le mond eveut jouer, sinon ça ne sert à rien de venir, exprimait-il. Et c'est normal [...] J'essaie de profiter de chaque moment. Je vais prendre les choses comme elles viennent, sans trop me projeter. Je n'étais pas présent dernièrement donc j'accueille les choses avec beaucoup de spontanéité."
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