6 Nations 2024 - "Notre jeu changera peu pour ce Tournoi", révèle Manuel Zuliani (Italie)

  • Manuel Zuliani, troisième ligne de l'Italie lors du Mondial.
    Manuel Zuliani, troisième ligne de l'Italie lors du Mondial. Icon Sport
  • Manuel Zuliani, troisième ligne de l'Italie lors du Mondial.
    Manuel Zuliani, troisième ligne de l'Italie lors du Mondial. Icon Sport
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Le troisième ligne Manuel Zuliani, souvent remplaçant et pressenti pour une place de titulaire (1,88m, 111kg) s'est exprimé sur la préparation de l'Italie, a noté tout l'enthousiasme du groupe italien, et a évoqué les changements entre les sélectionneurs Kieran Crowley et Gonzalo Quesada.

Avez-vous regardé la série Netflix sur le Tournoi des 6 Nations ?

Pas encore, je n'ai pas trouvé le temps de le faire. Mais c'est dans ma liste.

Comment se passe le rassemblement à Rome ?

De façon générale, ça répond plutôt bien à ce nouveau cycle, surtout du côté des joueurs. Il y a beaucoup d'enthousiasme. Il y a des hommes qui ont participé le Mondial, et des visages nouveaux. Cela nous permet d'élever le niveau de performances. Je pense que c'est une bonne chose, en vue de ce Tournoi des 6 Nations.

Quels sont les changements majeurs que vous observez entre les managements de Kieran Crowley et de votre nouveau sélectionneur Gonzalo Quesada ?

Je ne pense pas que tant de choses aient changé. L'exigence sur la méthodologie de travail est toujours aussi haute. Il y a une concentration majeure sur les détails. Du reste, sur les lieux où on s'entraîne, les structures, le contenu, c'est comparable. Globalement, notre jeu pour ce nouveau Tournoi changera peu. Mais notre jeu au pied peut-être.

Donc la continuité est de mise, en somme...

Oui et non. Il est logique que l'on doit chercher à construire un nouveau parcours. On a changé d'entraîneur et il y a beaucoup d'entrain de notre part afin de repartir.

Le calendrier ne vous épargne pas, avec trois déplacements, et une première journée face à l'Angleterre...

C'est vrai qu'on démarre avec un gros morceau, l'Angleterre, qui est arrivée en troisième position du Mondial. Elle a échoué à un point de la meilleure équipe du monde. On va devoir être irréprochable, particulièrement dans les quinze premières minutes, mais aussi pour ceux qui sortent du banc afin d'apporter de l'énergie et suppléer les joueurs les plus fatigués.

Vous avez un groupe relativement jeune. Qu'est-ce que cela change vis-à-vis des autres nations ?

Je peux encore m'inclure dedans (il sourit) ! Ce qu'on veut apporter sur le terrain, c'est de l'énergie, de l'enthousiasme. Il y a beaucoup de concurrence sur les différents postes. Et ça hausse le niveau de jeu global.

Gonzalo Quesada a fait de son Stade français une équipe particulièrement redoutable devant. Est-ce quelque chose qui vous a marqué, sur ces premiers jours d'entraînement avec lui ?

Sans aucun doute ! Le premier focus est d'aggresser constamment, que ce soit en attaque ou en défense. Pour nous devant, être dominant est notre premier objectif : être physique et remporter toutes les phases de contact. On va devoir jouer pour deux sur chaque point de contact, plaquage, prise de balle... C'est la base de notre jeu : toujours avancer pour ensuite être dangereux avec nos trois-quarts.

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