XV de France - Antoine Gibert : "On n’a pas encore discuté de notre stratégie pour le bizutage"

  • Antoine Gibert espère connaître sa première sélection lors du Tournoi des 6 Nations 2024.
    Antoine Gibert espère connaître sa première sélection lors du Tournoi des 6 Nations 2024. Icon Sport - Icon Sport
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Pour sa première convocation avec le groupe France, Antoine Gibert s'est confié su erson arrivée et ses objectifs avec les Bleus. Le demi d'ouverture du Racing 92 espère grapiller ses premières minutes lors du Tournoi des 6 Nations. 

Comment vivez-vous ces premiers pas à Marcoussis ? 

C'est juste très excitant ! Il y a beaucoup de motivation. Les nouveaux, nous ne sommes pas perdus parce qu'il y a beaucoup de nos coéquipiers en club. On est très, très contents et impatients de commencer les différents ateliers. Chacun va apporter une partie de soi-même. On le verra plus dès les entraînements à haute intensité. Là, c'était deux journées de récupération, on n'a pas tous joué au même moment. Chacun était un peu mâché de ses matches en club, d'autres n'avaient pas joué... À partir de demain, les jours vont s'enchaîner de manière un peu plus rythmée et on va pouvoir apporter notre fraîcheur et notre joie de vivre. Mais pour notre bizutage, on n’a pas encore discuté de notre stratégie pour le spectacle.

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Vous pouvez jouer demi de mêlée et demi d'ouverture, savez-vous où le staff compte vous aider ? 

Thomas Ramos peut jouer dix aussi. Mais c'est sûr qu'ils ont fait le choix de prendre deux demis de mêlée et deux ouvreurs. Ma polyvalence est forcément intéressante, mais les deux numéros neuf sont en feu depuis le début de la saison. On verra bien. Quand on vient en équipe de France, on est forcément très contents. Mais on reste des compétiteurs, donc on veut toujours plus. Et ça passera par de très bons entraînements et des performances collectives.

Selon nos informations, trois champions du monde U20 en 2023 vont être appelés par Fabien Galthié pour compléter le groupe France : Posolo Tuilagi, Théo Attisogbe et Lenni Nouchi. Ils seront avec les Bleus ce jeudi, comme Léo Barré -> https://t.co/Te4365FvgO pic.twitter.com/qPjXvgfVi1

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) January 24, 2024

La désillusion contre les Springkobs a-t-elle été évoquée ?

On n’a pas vraiment reparlé de l'Afrique du Sud. On a reparlé de certains secteurs où il y avait des clips du match de l'Afrique du Sud. Mais on n'a pas fait un focus dessus.

Pensez-vous que la présence de Nolann Le Garrec, votre partenaire à la charnière du Racing 92, a joué en votre faveur pour être convoqué avec les Bleus ?

Ça a peut-être pesé dans la balance. Il y a eu Antoine Dupont et Romain Ntamack puis Maxime Lucu et Matthieu Jalibert. C'est sûr que le fait de faire un bon de saison avec Nolann au Racing, ça a pu jouer mais ce n'est pas une fin en soi. Je retiens plus le fait que j'adore jouer avec lui, qu'on a beaucoup d'automatismes. En deux, trois entraînements, je pense que ce sera pareil avec Max.

Est-ce que vous avez eu un déclic cette saison ?

C'est dur à dire. Le fait de ne pas avoir de tête d'affiche en numéro dix au Racing, ça m'a permis de me libérer un peu plus, d'avoir plus de responsabilités. J'ai peut-être éclos plus tard, pris en maturité plus tardivement. Mais maintenant, le fait de pouvoir matcher lors des matches à responsabilités, ça m'a permis de grandir et d'atteindre l'équipe de France. C'est très cool d'être ici et de prendre en expérience.

Voici le groupe des 34 Bleus pour préparer le Tournoi des Six Nations ! Avec quelques novices et Greg Alldritt nommé capitaine ! pic.twitter.com/LX32DFw9ad

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) January 17, 2024

Justement, il y aura une tête d'affiche la saison prochaine, avec Owen Farrell...

Il peut aussi jouer 12 aussi. J'ai eu comme concurrence Dan Carter, Pat Lambie, François Trinh-Duc, Rémy Talès... et je suis toujours là. Je ne veux pas dire que je les ai virés mais ils étaient fatigués aussi (rires) J'en avais parlé un peu avec le coach et le président. Si je suis honnête, au début c'était un peu bizarre de me dire que j'allais encore être en concurrence avec un très grand numéro 10 mais après, on peut voir aussi le fait qu'il peut jouer 12 et que je sois associé à lui. Je me focalise plus sur l'instant présent. C'est dans six, sept mois. Pour l'instant, c'est l'équipe de France. Après, ça sera le Racing. Ensuite, on aura le temps de voir venir.

De vos anciens partenaires, lequel vous a le plus inspiré à l'ouverture ?

C'est dur de n'en retenir qu'un. J'ai commencé avec Dan, j'étais en 9 lui en 10. Il y a pire (sourire) J'ai été très proche de Finn Russell, j'ai essayé de m'inspirer au maximum de lui parce que j'adore sa façon de jouer. J'étais proche de François et Rémi aussi, qui m'ont plus apporté sur le plan approche du match, en termes de mental. Sur le calme et la sérénité. Finn, c'était plus au niveau du jeu en lui-même.

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