Champions Cup - Le baromètre de Stade français - Stormers : Rory Kockott et Deon Fourie inoxydables, Stéphane Ahmed en difficulté

  • Rory Kockott était titulaire avec paris.
    Rory Kockott était titulaire avec paris. - Icon Sport
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À 37 ans, le troisième ligne Deon Fourie, champion du monde avec les Springboks, a encore montré toute sa vigueur dans le combat. Il a d'ailleurs été élu homme du match. Côté parisien c'est aussi le doyen Rory Kockott qui s'est illustré. En revanche, Stéphane Ahmed et la mêlée parisienne ont souffert.

Les tops

  • Deon Fourie

Même après un titre de champion du monde, même à 37 ans, Deon Fourie reste un combattant ultime. Le troisième ligne, qui peut aussi jouer talonneur, a encore été de toutes les batailles. Précieux dans le jeu au sol, il a affiché la forme d’un jeune homme de 20 ans. Fourie a su mener son équipe à la victoire et à la qualification pour les huitièmes de finale. Il a d’ailleurs été élu homme du match.

  • Many Libbock

Depuis le Mondial, les Sud-Africains ont désormais la réputation d’être les meilleurs défenseurs sur… les transformations ! Souvenez-vous de la course de Cheslin Kolbe pour monter sur la tentative de l’arrière du XV de France Thomas Ramos... Une vitesse fulgurante, teintée assurément d’un départ légèrement anticipé, pour contrer le buteur des Bleus. Cette vitesse, Manny Libbock en a cruellement manqué à l’instant de tenter la transformation de l’essai de Jantjies. En effet, à trop prendre son temps, il a dépassé le temps imparti et a été stoppé durant sa course d’élan par l’arbitre de la rencontre Luke Pearce. Un loupé qui n’entache en rien sa performance globale. Fidèle à ses convictions, il a su animer le jeu de son équipe et inscrire l’essai de la victoire en fin de rencontre.

Le Stade français n'a remporté aucun de ses matchs de poules et termine par une défaite à Paris 20-24.

Le film du match > https://t.co/WhddqePpYp#InvestecChampionsCup pic.twitter.com/hkgLh8SDLv

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) January 20, 2024
  • Rory Kockott

Le demi de mêlée du Stade français avait des fourmis dans les jambes. Et pour cause. Il n’avait plus joué depuis le 3 décembre dernier et la victoire sur le Stade toulousain à Jean-Bouin. Et ça s’est vu. L’ancien international français, né en Afrique du Sud, aurait pu être un des artisans du succès. D’abord, par sa faculté à créer des brèches autour des zones de ruck et a dynamisé autour de lui. Ensuite, ses qualités défensives ne sont plus à démontrer. Allez donc demander à Keke Morabe ce qu’il en pense. À un mètre de la ligne d’essai, ce dernier s’est fait retourner tel un vulgaire ballot de paille par Kockott. Un geste quasi-identique à celui réalisé par Antoine Dupont lors du dernier Tournoi des 6 Nations contre l'Irlande, où il avait maintenu Hansen tel un lutteur. Las, les parisiens ont failli en fin de rencontre. 

  • Andy Timo

Pour sa première titularisation avec le Stade français, le jeune champion du monde des moins de 20 ans Andy Timo n’a pas traîné pour se mettre en valeur. Le chronomètre n'affichait pas encore une minute de jeu que le troisième ligne aux allures de Sekou Macalou, héritait d’un ballon dans le couloir des cinq mètres et parvenait à se défaire de quatre défenseurs pour son premier essai parisien. La suite ? Il a beaucoup œuvré au soutien du premier attaquant. Il a aussi montré de belles facultés aériennes, volant notamment un ballon à l’alignement des Stormers juste avant la pause. Sans doute doit-il encore travailler pour améliorer son abattage défensif.

Les flops

  • Vasil Kakovin et la mêlée parisienne

Le pilier géorgien du Stade français a payé cher la performance de la mêlée parisienne. À peine entré en jeu que Kakovin a écopé d’un carton jaune (67e). Et pour cause. À trois reprises, devant la ligne d’essai parisienne, le Stadiste a été mis à la faute. Le staff parisien a alors fait revenir Clément Castets en jeu. Las, l’ancien toulousain a lui aussi été sanctionné à deux reprises et a contraint Luke Pearce à lui infliger également un carton jaune. Plus globalement, c’est la mêlée parisienne qui a été dans le dur, à l’exception de ce dernier affrontement qui a permis aux joueurs de Laurent Labit de s’offrir une balle de match. En vain. Au total, deux ballons perdus et une multitude de pénalités sifflées contre le pack parisien, c’est trop. Bref, "no scrum, no win".

  • Stéphane Ahmed

Décidément, l’ailier parisien, une nouvelle fois replacé au centre de l’attaque stadiste après une première expérience le week-end dernier sur la pelouse de l’Aviva Stadium contre le Leinster, n’y arrive pas. Jamais décisif en attaque, il a souvent semblé manquer de repères dans le replacement défensif. Le Staff parisien devrait pouvoir compter sur les retours de Jérémy Ward et de Joe Marchand le week-end prochain pour affronter l’UBB en Top 14.  

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