Faits divers - Affaire Bastien Chalureau : le caractère raciste non retenu, le Montpelliérain condamné en appel à six mois de prison avec sursis

Par Vincent Bissonnet
Publié le Mis à jour
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La cour d’appel de Toulouse a rendu ce mardi son délibéré dans l’affaire Chalureau. Elle a annoncé ne pas retenir le caractère raciste. La condamnation de six mois de prison avec sursis est en revanche maintenue pour l’agression.

Coup de théâtre dans ce que le rugby français avait appelé l’affaire Chalureau : dans le délibéré rendu ce mardi, la cour d’appel de Toulouse a annoncé ne pas retenir le caractère raciste de l’agression pour lequel le deuxième ligne comparaissait.

"L’honneur de Bastien Chalureau est lavé, a annoncé son avocat, Me Mendel, dans la salle des pas perdus du Palais de Justice de la Ville rose. La cour a mis le droit en adéquation avec ce qui ressortait du dossier. Il n'y a pas eu d'injures à caractère raciste. Il n’est pas fier des violences commises mais ce n’est pas un raciste et il n’y avait pas besoin de la justice pour le dire. Mais il est bon de souligner que le droit a été respecté, que le dossier a été respecté et que Bastien Chalureau a été relaxé de cette infamante circonstance aggravante qui lui était reprochée et qui n'a pas été démontrée." En appel, le Montpelliérain a été condamné à six mois de prison avec sursis, comme en première instance, sans que l'interdiction de port d'arme pour cinq ans ne soit cette fois retenue. Ni Bastien Chalureau ni ses deux victimes n’étaient présents ce mardi. Avant de s'exprimer face à la presse, Me Mendel a annoncé par téléphone la nouvelle à son client, retenu par un entraînement avec le MHR.

"Je ne suis pas raciste", avait-il clamé

Le 14 novembre dernier, le procureur Pierre Mathieu avait requis huit mois de prison avec sursis en demandant à ce que soit retenu l’état "d’ébriété manifeste". Pour rappel, Bastien Chalureau avait agressé Yannick Larguet et Nassim Arif, deux anciens joueurs de rugby, lors d’une soirée alcoolisée, le 31 janvier 2020. En novembre de la même année, la deuxième ligne de Montpellier avait été condamné à six mois de prison avec sursis, pour des "faits de violence avec la circonstance que ces derniers ont été commis en raison de la race ou de l'ethnie de la victime".

L’international avait interjeté appel et n’avait eu de cesse, depuis, de nier tout propos à caractère raciste. "Je ne suis pas raciste", avait-il clamé à maintes reprises, lors de son procès en appel. 

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Les commentaires (24)
STEF65 Il y a 3 mois Le 17/01/2024 à 09:42

S'il avait été vraiment raciste, Antoine Dupont ne l'aurait pas défendu. Donc justice a été rendue. Dossier suivant !

CassiemLover Il y a 3 mois Le 17/01/2024 à 09:03

Son nom a été sali pour une bagarre de bar... Courage Bastien !

cistedu26 Il y a 3 mois Le 17/01/2024 à 07:22

Une rixe impliquant des personnes alcoolisées on ne parle plus de propos raciste , normal il y en a jamais eu et voila Tout ça pour ça? Dans ce genre d'affaire les propos diffamatoires des parties adverses devrait être plus sévèrement condamnés

Samsuffit Il y a 3 mois Le 17/01/2024 à 08:38

En l'occurrence si ça avait été une rixe les 2 victimes auraient également été condamnées ce qui n'est pas le cas... Le SEUL qui a été reconnu coupable est Chalureau. Le caractère raciste ne pouvant pas être démonté (parole contre parole) il bénéficie (et tant mieux) du doute. Celà dit souvenez-vous qu'il avait prétendu avoir été agressé en premier dans le dos... Chose que les vidéos de caméras de surveillance ont contredit... Alors sa parole...