XV de France - "Dans trois ans, plus personne ne parlera d'elle" : Bernard Laporte répond à Amélie Oudéa-Castera
Quelques jours après la charge d'Amélie Oudéa-Castera à Bernard Laporte, le directeur du rugby de Montpellier a répondu à la ministre des Sports. L'ancien président de la FFR a égratigné l'ambition de cette dernière et la nature de son poste.
Reprise des hostilités entre Bernard Laporte et Amélie Oudéa-Castera. L'actuel directeur du rugby de Montpellier a notamment répondu à la ministre des Sports, après son passage dans l'émission "Bartoli Time" sur RMC, le 7 janvier dernier. "Quand j’entends la ministre dire qu’avec moi, on a dégringolé… Avant que j’arrive, on n’était rien. Je suis devenu vice-président du 6 Nations, de la fédération internationale et du jour au lendemain, on n’est plus rien" affirme-t-il dans les colonnes de Midi Libre.
La ministre avait notamment reproché à Laporte de s'être engagé au MHR, club détenu par Mohed Altrad, avec lequel il a été lié à une affaire de corruption. "C’est sous sa présidence que la présence française a reculé. On a été très largement absent dans les premiers temps du dossier Nations Cup alors qu'il fallait veiller aux problèmes des doublons avec le Top 14. On aurait pu peser ou influer sur le cours des choses [...]. Il a envie d’essayer d’aider Montpellier. Est-ce que c’était le meilleur des choix? Je n’en suis pas sûre, dans la mesure où, dans ses liens avec Mohed Altrad, des éléments ont été mis en avant par le juge avec des faits de corruption. Est-ce que c’est le meilleur signal sur le plan de l’éthique? Ça les regarde et ça regarde le juge" avait-elle déclaré sur RMC.
Si elle le défend sur certains points, elle répond à plusieurs critiques formulées par l'ancien président de la FFR, notamment sur le sujet de la Coupe du monde.
— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) January 8, 2024
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Elle se verrait présidente de la République. Je ne voterai pas pour elle
Président de la FFR entre 2016 et 2022, Bernard Laporte a donc vanté son bilan "politique" à la tête de la "fédé" alors que les Bleus ont considérablement redressé la barre depuis 2019, même s'ils ont échoué en quart de finale de la Coupe du monde. Toujours dans Midi Libre, l'ancien manager de Toulon (2011-2016) en a également profité pour égratigner Amélie Oudéa-Castera sur son poste. "J’y étais avant elle (au ministère des Sports). Dans trois ans, plus personne ne parlera d’elle, je connais l’histoire (rires). Ils oublient qu’ils sont de passage. Apparemment, elle est ambitieuse. Elle se verrait présidente de la République. Je ne voterai pas pour elle, je vous le dis de suite (rires)."
La Challenge Cup ? On joue entre cancres
Interrogé face aux lecteurs de Midi Libre, le directeur du rugby de Montpellier est également revenu sur la dynamique de son équipe. Toujours bons derniers du Top 14, les Cistes ont tout de même retrouvé le sourire face à Toulon, dimanche dernier, en s'imposant 27-17. En Challenge Cup, les hommes de Patrice Collazo sont la seule équipe à totaliser dix points après deux journées. Mais pour Bernard Laporte, cette compétition est loin d'être aussi brillante que la Champions Cup. "C'est la consolante de la pétanque, et peut-être même pas. On joue entre cancres, les mecs pas qualifiés pour la grande compétition. Elle devient intéressante à partir des quarts, mais permet surtout de retrouver une certaine dynamique" ironise Laporte.
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