Pro D2 - Pierre Caillet (Béziers) : "Plazy ? On se disait que c’était notre Guivarc’h parce qu’il ne marque jamais"

Par Mathieu Vich
  • Pierre Caillet, manager de l'ASBH.
    Pierre Caillet, manager de l'ASBH. Icon Sport - Icon Sport
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Pierre Caillet était déçu de la prestation de ses joueurs à Agen malgré le point de bonus défensif engrangé (29-24). Il estime que le tournant vient des premières minutes quand Agen perd Tilsley et Ramoka. Mais il salue le retour de Nicolas Plazy.

S’agit-il d’un coup d’arrêt pour vous ce vendredi soir à Armandie ?

On ne peut pas dire qu’après avoir fait un bon match chez nous, on était sur une dynamique.Mais oui, c’est un coup d’arrêt au niveau de ce que l’on voulait faire dans le jeu. Je trouve qu’on a été ronronnant durant toute la partie. En face, on savait qu’Agen avait des doutes. Quand tu perds quatre fois contre la même équipe, ce n’est pas évident de jouer ce genre de match. On l’a vu en début de match.

C’est-à-dire ?

Ils perdent Tilsley et Ramoka. On marque rapidement. Le contexte leur met un coup de massue sur la tête. Donc félicitations à eux car malgré cela ils ont réussi à rester solidaires et à faire de belles choses. Mais nous, on ne s’en est pas du tout servi. Je trouve que l’équipe a été facile. On a pensé reproduire les mêmes choses que la semaine dernière mais on aurait dû bosser beaucoup plus. On arrive à arracher un point de bonus défensif, mais c’est petit, on aurait espéré mieux.

Les blessures de Ramoka et Tilsley et l’essai de Plazy ne sont-ils pas le tournant du match finalement ?

Si, complètement. Tu te dis que tout te réussit. Inconsciemment, tu vois Tilsley et Ramoka sortir, tu marques, tu te dis "super, ça va être comme les autres années". Mais ce sont de mauvais indicateurs. L’équipe est restée dessus. Mais il n’y a pas que ça. On manque un peu d’ambition. 

Pourquoi ?

En première mi-temps, on mène 6-7. On a une pénalité que l’on tape au lieu d’aller en touche où l’on domine cette équipe d’Agen. Put*** mais tape en touche ! Tu peux enfoncer le clou.

On vous sent en colère…

C’est plutôt de l’incompréhension. On aurait pu se bousculer un peu plus. Individuellement comme collectivement. Cela nous aurait permis de gagner le match. Le rugby que l’on veut mettre en place ne vient pas tout seul.

\ud83c\udd95 Coup de sifflet final : les Biterrois s'inclinent 29-24 à Agen au terme d'un match compliqué mais qui se conclut avec un bonus défensif arraché sur la sirène.

\ud83d\udd1c Prochaine étape vendredi prochain avec la réception de Dax à Raoul-Barrière \ud83d\udd34\ud83d\udd35 pic.twitter.com/BKgeBnXKil

— ASBH Officiel (@ASBHOfficiel) November 10, 2023

Comment analysez-vous la touche qui a été assez défaillante ?

En première mi-temps, on a eu une touche. Sur ce match, on n’a que trois ballons portés. Ils sont dangereux puisqu’ils nous apportent quasiment trois essais. Sauf que les autres touches… Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Quand tu ne sais pas lancer droit, tu ne sais pas lancer droit. Je ne peux pas aller plus loin. Ce n’est pas de la pression d’Agen ça. Sur le premier sauteur, tu lances mal : c’est de l’individuel.

Un mot sur Nicolas Plazy qui faisait son retour après plusieurs mois d’absence ?

Je suis content pour lui. On rigole avec lui des fois. On se dit : "c’est Guivarc’h, il marque jamais". Beaucoup de respect avec Guivarc’h quand même, je le dis (rires). Mais plus sérieusement, il vient d’être papa. Son doublé est un beau cadeau. Je lui avais dit de ne pas faire n’importe quoi avant le match. Il a été efficace. Je suis content pour lui.

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