"RugbyGirl Académie", ce projet social et rugbystique de Lénaïg Corson

Par Rugbyrama
  • Lénaïg Corson lors de la journée découverte de la "RugbyGirl Académie".
    Lénaïg Corson lors de la journée découverte de la "RugbyGirl Académie". Rugby Girl Académie
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Lénaïg Corson, qui a mis un terme à sa carrière de joueuse de rugby professionnelle à la fin de saison 2023 du côté des Harlequins, garde un pied dans le rugby. Elle a lancé son académie de rugby féminin, la “RugbyGirl Académie”. Un projet rugbystique mais aussi social, un aspect primordial pour l'ancienne internationale.

Ce mercredi 20 septembre avait lieu, au club d’Orsay, la première journée “découverte”, un succès avant même le début de l’aventure, puisque les 20 places ont trouvé preneuse. “Une journée incroyable ! L’achèvement de quelque chose que je voulais voir” se félicite Lenaïg Corson. Elle qui passe par le rugby pour faire passer un message beaucoup plus large. “On veut aider les filles à prendre confiance en elles avec la pratique d’un sport qui est d’habitude étiqueté pour les garçons”. L’académie est ouverte à toutes et pour la première des initiées comme des débutantes étaient réunies sous le même maillot, celui de la “RugbyGirl Académie”. Un programme adapté à tous les niveaux concocté par la rugbywoman fraîchement retraité et Clémence Gueucier, ancienne septiste internationale et actuelle entraîneure des espoirs du Stade Français. “On veut permettre aux filles qui sont déjà en club d’aller encore plus loin. Celles qui n’ont jamais joué passent un super moment et on souhaite qu’elles prennent une licence en club après. Pour ça on veut mettre des étoiles dans les yeux des filles” avoue l’organisatrice.

Un projet social

“Le rugby c’est 50% du projet”, ce qui a été créé c’est une académie de rugby par et pour les femmes, alors l’objectif dépasse largement le seul cadre du ballon ovale. À la “Rugby Girl Académie”, une journée type c’est le matin du rugby et l’après-midi des activités variées mais toujours sous l’angle du sport. “On parle de nutrition sportive, car je me suis rendue compte qu’aujourd’hui les gens n’avaient plus de notion de la bonne nourriture. On fait également du yoga pour apprendre aux filles à gérer leurs émotions. Mais aussi des cours d’anglais toujours en parlant de sport, on parle aussi d’environnement car c’est un sujet hyper important aujourd’hui.” Après cette première journée réussie, une semaine complète de stage aura lieu du 30 octobre au 3 novembre, mais ce genre d'événements à un coût. Toujours dans cette même vision, l’organisatrice espère pouvoir faire indexer le prix sur le quotient familial, “pour faire profiter à toutes de notre projet”. Une initiative que Lénaïg Corson espère pouvoir étendre dès 2024 à travers toute l'île de France, et peut-être même dans tout le pays un jour.

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