Coupe du monde de rugby 2023 - "On compte sur ce 16e homme" : les Bleus impatients de retrouver le chaudron incandescent du Stade de France

Par Paul Arnould
  • Les Bleus au Stade de France face aux All Blacks lors du match d'ouverture.
    Les Bleus au Stade de France face aux All Blacks lors du match d'ouverture. - Sportsfile / Icon Sport
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Cameron Woki, Peato Mauvaka et Raphael Ibanez étaient présents en conférence de presse à la veille d’affronter l’Afrique du Sud. Ils ont notamment évoqué le soutien du public français, essentiel dans la victoire finale.

C’est l’avantage de jouer l’Afrique du Sud et d’éviter l’Irlande : le Stade de France sera à 100 % derrière les Bleus. Pas que les supporters sud-africains soient incapables d’encourager leur équipe, mais plutôt qu’en affrontant l’Irlande au même stade de la compétition, l’ambiance aurait été partagée entre les "Marseillaises" a cappella et les nombreux chants irlandais qui font danser l’enceinte parisienne depuis le premier jour de la Coupe du monde. Cet avantage, les hommes de Fabien Galthié en sont parfaitement conscients. Jouer un quart de finale à domicile, qui plus est au Stade de France qui s’est transformé voilà maintenant plusieurs mois en fabuleux chaudron incandescent dès lors que les Tricolores y mettent les pieds, sera une fois de plus un élément incontournable pour aller chercher une qualification en demi-finale. "Depuis quelque temps, il y a une grosse ambiance au Stade de France, et c’est forcément un plus que de bénéficier de ce soutien, confiait Cameron Woki à 24 heures du choc. Ça doit rester un avantage que de disputer une Coupe du monde en France et on compte sur ce 16 homme pour pousser derrière nous."

"Que rêver de mieux ?"

Les 80 000 chanceux qui prendront place dans l’enceinte de Saint-Denis auront donc une mission, celle d’encourager, de crier, de chanter, pendant 80 minutes et quel que soit le scénario du match. Cela pourra compter. Cela comptera sûrement. Le manager des Bleus Raphael Ibanez confirme : "J’ai entendu Rassie Erasmus (le directeur du rugby sud-africain, N.D.L.R.) mettre en avant les 60 millions de Sud-Africains qui soutiendront les siens, mais nous avons un atout, celui de jouer au Stade de France, avec un public qui va soutenir cette équipe. Il y a une vraie évolution sur ce plan-là au Stade de France. Le public veut aider les joueurs, les soutenir, et pas forcément les encourager uniquement lorsqu’il y a des points marqués, mais à chaque instant du match."

Lors du match d'ouverture face à la Nouvelle-Zélande, le Stade de France avait joué son rôle à merveille, comme se souvenait le numéro 8 Ardie Savea, impressionné par l'ambiance : "Nous étions préparés à ce que le public français soit enthousiaste mais sa passion a carrément soulevé son équipe de France. Nous étions là, sur la plus grande scène mondiale de notre sport, au milieu de cette foule et de ce bruit. À certains moments, on ne s’entendait pas parler entre coéquipiers. Parfois, je n’entendais même pas ce que me disait l’arbitre Jaco Peyper. C’était fou, incroyable à voir et à vivre pour eux (les Français), pour notre sport et même pour nous."

Les protégés de l’ancien talonneur international seront portés par tout un peuple, qui s’est pris au jeu depuis l’arrivée de Fabien Galthié et qui se reconnaît dans cette équipe de potes. Le hic, c’est que tout pourrait s’arrêter dimanche soir et laisser un goût d’inachevée à ce Mondial. Leur Mondial. Ibanez, encore : "C’est "the game", c’est clair ! Jouer l’Afrique du Sud, qui a gagné la compétition il y a quatre ans, au Stade de France, dans un match de phase finale devant le public français : que rêver de mieux ?" Difficile de dire mieux. 

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