Coupe du Monde 2023 - Les Springboks pourraient faire appel d’une éventuelle décision de l'Agence mondiale antidopage
Si les instances sud-africaines ne signent pas la dernière convention de l’instance avant le 13 octobre prochain, les champions du Monde pourraient évoluer sous bannière neutre. Si la crainte existe dans les rangs des Springboks, la délégation planche sur deux solutions.
La bande au duo Nienaber et Erasmus se serait bien passée de cette polémique avant leur rendez-vous primordial face à l’équipe de France, en quart de finale de la Coupe du Monde, dimanche prochain. Comme nous vous l’informions la semaine dernière, l’Afrique du Sud pourrait être bien privée de son drapeau, hymne, et de son maillot habituel face aux partenaires d’Antoine Dupont.
En effet, les Springboks, champions du monde en 2019, sont sous la menace d'une sanction lourde de la part de l'agence mondiale antidopage (AMA), qui a laissé jusqu’à vendredi prochain au ministère sud-africain pour signer le dernier document de l’instance. Cette mise à jour uniformise les règles en matière de lutte contre le dopage.
Un appel au TAS est possible, et un plan C est en réflexion
Selon nos informations, l’État sud-africain pourrait faire appel de cette sanction auprès du Tribunal Arbitral du Sport (TAS). Ainsi, cette décision pourrait avoir pour effet de suspendre les sanctions de l'AMA et ainsi permettre aux équipiers de Kolisi de chanter leur hymne, avec leur drapeau, et de jouer avec les couleurs prévues.
Au sein du groupe sud-africain, on planche également sur une autre éventualité, dont les principaux éléments n'ont pas encore filtré, pour que les signes du pays soient présents au stade de France.
Face à la presse, Daan Human, l’entraîneur de la mêlée, a évoqué cette situation paradoxale. "Je ne suis pas sûr à 100% de ce qui va se passer... Je ne peux pas faire vraiment de commentaires à propos de ça. Je peux juste vous dire que notre groupe est à 100% focalisé sur son travail, et sur ce grand match. Peu importe la couleur du maillot ou du drapeau ou de l’hymne ou je ne sais pas quoi, nos mecs sont là pour représenter l’Afrique du Sud, 60 millions de personnes. Ils vont se battre pour ce peuple. Soyez-en sûrs. Nous allons nous battre pour eux."
Plus tôt dans la semaine, Zizi Kodwa, ministre des Sports sud-africain, s'est exprimé sur le sujet : "Nous avons travaillé sans relâche pour modifier la législation comme le recommande l'AMA. L'AMA a également travaillé avec nous pour rédiger le projet de loi d'amendement de l'institut sud-africain pour un sport sans drogue (SAIDS), qui sera désormais soumis au processus constitutionnel sud-africain de finalisation d'un projet de loi.[...] Il est décevant que l'Afrique du Sud ait été jugée non conforme malgré son engagement à adopter une législation conforme au Code mondial antidopage."
Enfin, l'homme politique a tenu à rassurer sur la pratique du dopage dans le sport sud-africain. "Je voudrais rassurer les athlètes, les fédérations sportives et le public sportif sur le fait que le constat de non-conformité n’affectera pas les contrôles antidopage dans le sport sud-africain."
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