Nouvelle-Zélande - L’épouse de Lomu dénonce "l’exploitation illégale" de l’image de son mari

Par Rugbyrama
  • Huit ans après sa disparition, Jonah Lomu reste la plus grande star que n'ait jamais connue le rugby mondial.
    Huit ans après sa disparition, Jonah Lomu reste la plus grande star que n'ait jamais connue le rugby mondial. Etienne Durand - Ion Sport
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Dans un courrier qu’elle nous a fait parvenir mardi soir, Nadene Lomu, l’épouse de l’ancien ailier des All Blacks, annonce qu’en tant que détentrice de la propriété intellectuelle de l’image de son défunt mari, elle souhaite aujourd’hui stopper la diffusion d’un documentaire ayant trait à la vie du grand Jonah.

Il y a désormais huit ans que Jonah Lomu, star absolue du rugby et catalyseur du basculement de ce sport vers le professionnalisme, a perdu la vie. Aujourd’hui, son épouse Nadene et ses deux fils, Brayley (14 ans) et Dhyreille (13 ans) vivent toujours à Auckland et luttent au jour le jour pour que le souvenir du grand Jonah perdure le plus longtemps possible. Ce début de semaine, Nadene nous a ainsi fait passer un courrier dans lequel elle nous apprend se démener depuis quelques jours pour bloquer la diffusion d’un documentaire retraçant la vie de l’ancien ailier des All Blacks, disparu à l’âge de 40 ans des suites d’une longue maladie. « Jonah n’est plus là pour défendre les droits de ses enfants, alors c’est à moi qu’incombe désormais cette tâche », écrit-elle en préambule.

Nadene Lomu : La protection de mes enfants et de leurs biens est la chose la plus importante

Ainsi, Nadene Lomu a donc envoyé plusieurs courriers à la Commission Filmique de Nouvelle-Zélande afin de dénoncer « l’exploitation de l’image » de son défunt mari. Elle explique ainsi : « J'estime qu'un documentaire sur Jonah Lomu, tourné à mon insu et sans mon consentement, est illégal. Je joins d’ailleurs à ce message des captures d'écran des documents de propriété intellectuelle enregistrés, qui ont été déposés, approuvés et enregistrés auprès de l'Office de la Propriété Intellectuelle de Nouvelle-Zélande (IPONZ), indiquant que tout ce qui concerne mon défunt mari - le nom de Jonah Lomu, son image et toute production cinématographique en liens directs avec lui- doit être approuvé et autorisé par mon intermédiaire en tant que détentrice de cette propriété intellectuelle. » Ce faisant, Nadene Lomu souhaite ainsi « protéger l’authenticité de l’héritage de Jonah Lomu pour [ses] deux fils ».

La missive, elle, est conclue de la sorte : « Personnellement, j'ai tellement été dépeint négativement par le public que soulever ce problème pourrait raviver ou susciter encore plus de négativité à mon égard. Mais comme le sait toute mère, la protection de mes enfants et de leurs biens reste à mes yeux la chose la plus importante qu’il soit ». Dès lors, le combat récemment initié par Nadene Lomu aboutira-t-il à l’abandon du projet en question ?

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