Le CO remporte le Trophée Ibrahim-Diarra face à Montauban, Gaëtan Barlot a rejoué
Au terme d’un match très plaisant, les Tarnais s’adjugent la troisième édition du trophée Ibrahim-Diarra, en disposant largement de Montauban sur le score de 54-10. Un score anecdotique pour cet événement qui était avant tout une répétition générale pour les deux équipes et une belle fête du rugby.
La petite histoire retiendra que le troisième trophée Ibrahim-Diarra est tombé dans l’escarcelle de Castres, ce vendredi 4 août. Dans un stade Bernard-Laporte de Gaillac en effervescence, les Castrais ont récité leur rugby et validé les quatre semaines de préparation ponctuées par le stage à Saint-Lary qui se terminaient par cette rencontre symbolique dans la cité vigneronne.
Devant un parterre fourni, qui comptait la magnifique famille d’Ibou Diarra et ses nombreux amis, les Tarnais ont inscrit la bagatelle de huit essais et procédé à une revue d’effectif précieuse pour la suite. Certains joueurs se sont particulièrement illustrés : Josaia Raisuqe, redevenu ailier après sa pige en troisième ligne, a fait parler la poudre et sa puissance, les recrues Nathanaël Hulleu, Loris Zarantonello ou Pierre Popelin ont montré de très belles prédispositions, tout comme le jeune Joris Dupont, auteur de son premier essai sous les couleurs du CO. La vraie bonne nouvelle, aussi, concerne le retour au jeu de Gaëtan Barlot, gravement blessé et opéré des cervicales en avril dernier. Le talonneur tarnais a joué une bonne vingtaine de minutes et on a bien senti que cette mauvaise blessure n'était plus qu'un mauvais souvenir pour l'Auvergnat.
Du côté de Montauban ? L’expérience sera forcément très enrichissante. Le score est lourd mais trompeur, tant les Montalbanais étaient encore dans le coup (14-10 à la 38e) avant qu’ils ne procèdent à leur tour à un large turnover après lequel les Tarnais ont creusé un écart rédhibitoire. "Pour nous l’enjeu de ce match se situait sur le contenu plus que sur le résultat. On jouait contre une équipe de Top 14, nous sommes en Pro D2, il faut savoir se situer. À la fin du match, c’était un peu des adultes contre des enfants, concédait dans un sourire le manager de l’USM Pierre-Philippe Lafond. Ce match était une étape dans la construction de notre présaison et de notre rugby. Mes jeunes joueurs ont pu se rendre compte de tout ce qui les sépare encore du plus haut niveau."
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