"Le ping-pong rugby ? C’était crucial"... Découvrez le top des déclas du week-end

Par Loïc Bessière
  • Brice Dulin a justifié le ping-pong rugby aperçu dans le second acte
    Brice Dulin a justifié le ping-pong rugby aperçu dans le second acte Icon Sport - Icon Sport
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Brice Dulin revient sur les nombreux coups de pied entre La Rochelle et l'UBB, Maxime Lucu satisfait de la saison bordelaise, Juan Imhoff se prépare à la nouvelle ère du Racing ou Clément Poitrenaud heureux de retrouver le Stade de France... Découvrez le top des déclas !

Le ping-pong rugby ? C’était crucial sur le plan tactique mais aussi mental

Brice Dulin, sacré homme du match lors de la demie contre Bordeaux-Bègles, est revenu après la rencontre sur la bataille de l’occupation qui a été, entre autres choses, déterminante dans la qualification des Maritimes. Si le public de la Reale Arena a sifflé les trente acteurs, le Rochelais n'y a pas prêté attention, le résultat étant au bout : "Ce n’est pas ce qui est le plus spectaculaire mais ça peut avoir une grosse incidence. À ce moment-là, il ne fallait pas perdre le bras de fer. C’était crucial d’un point de vue stratégique mais aussi mental. Parfois, c’est frustrant de taper alors que l’on voit des espaces et c’est usant à la longue… À l’arrivée, c’était une bonne chose de sortir gagnant de ça."

Nous avons montré qu’on avait du caractère

Maxime Lucu n'a pas débattu de la supériorité rochelaise après la demi-finale perdue par l'UBB. Mais le numéro 9 international a voulu retenir sur une saison particulière qui a, selon lui, révélé que le groupe avait de la personnalité ; plus que certains le croyaient. Extrait : "On était encore là quoi qu’on en dise, nous avons joué notre troisième demi-finale de Top 14 de suite. Nous avons donné du fil à retordre à La Rochelle, contrairement au Racing par exemple qui a donné un match facile à Toulouse. Nous avons un groupe fantastique. Nous avons montré qu’on avait du caractère."

On vit un tournant de l’histoire du Racing

Après la terrible déroute du Racing 92 en demie contre Toulouse (41-14), l’ailier du Racing Juan Imhoff regrettait que les choses ne se soient pas terminées différemment pour tous ceux qui vont s’en aller à l'issue de la saison. "Je n’ai pas eu beaucoup d’entraîneurs dans ma carrière, alors quand tu vois Laurent Travers partir, tu penses à tout le temps que tu as passé avec lui, ça va au-delà du sportif. Il y a de l’humain qui entre en jeu. Le professionnalisme est cruel parfois, on passe de tout à rien. Mais Laurent va quand même rester auprès des joueurs comme président. J’aurais aimé que ça se termine différemment pour d’autres personnes comme par exemple Louis Dupichot, qui aime ce club, qui en est issu et qui a tout donné pour le Racing. Je pense aussi à Teddy Iribaren, à Finn Russell, qui ont beaucoup apporté au Racing. Je pense qu’on se reverra et qu’on va garder de bonnes relations. Je suis conscient qu’on vit un tournant de l’histoire du Racing."

On voulait conjurer le sort

La saison dernière, Toulouse avait été défait en demi-finale et de la Champions Cup et du Top 14. Alors, après avoir été encore éliminés dès les demis en coupe d'Europe cette saison, les Stadistes ont eu peur de rééditer la contre-performance de la saison dernière, comme l'a révélé Clément Poitrenaud : "Les deux demies avaient été dures à avaler la saison dernière. Cette année, en Champions Cup, on s’est encore arrêté en demi alors qu’on avait la sensation de s’être bien préparé. Il y avait une tension avant le match, on voulait conjurer le sort et monter à Paris."

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