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Top 14 - Dulin : "Le ping-pong rugby ? C’était crucial sur le plan tactique mais aussi mental"

  • Top 14 - Brice Dulin (La Rochelle).
    Top 14 - Brice Dulin (La Rochelle). Icon Sport
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Avant de quitter le stade Anoeta, l’international, sacré homme du match, nous a accordé quelques instants pour revenir sur la partie et notamment sur la bataille de l’occupation qui a été, entre autres choses, déterminante dans la qualification des Maritimes.

Peut-on dire que l’équipe a finalement bien géré la partie même si cela s’est fait en deux temps ?

Effectivement. L’équipe a réalisé une très bonne première période. Il y a eu un gros coup de chaud en début de deuxième période, surtout pour nous. Il nous a manqué un peu de ressources alors. J’étais un peu plus inquiet pour les avants que pour les arrières (sourire). Mais nous avons réussi à garder le matelas d’un essai. Il y a eu deux ou trois opportunités qu’il aurait fallu concrétiser pour se mettre définitivement à l’abri mais nous avons fait en sorte de ne jamais être en danger. Nous étions tout en contrôle.

Votre expérience des matchs couperets a été évidente. Le ressentez-vous ainsi ?

Il n’y a jamais eu de moment de panique ni même de doute. La défense a encore été déterminante, c’est une de nos marques de fabrique et la base de notre confiance. Les avants ont aussi réalisé une nouvelle grosse prestation. Derrière, il y a deux ou trois jeux au pied d’occupation où l’on a laissé rebondir le ballon, ce qui nous a mis sous pression. Mais sur l’ensemble, je nous ai trouvés constants.

La bataille des airs a été déterminante aussi. On vous a vu à votre avantage, encore une fois. Était-ce une clé face à un adversaire qui use beaucoup du jeu de pression ?

C’était une des clés du match parmi d’autres. On a été au rendez-vous sur ce secteur comme sur tous les aspects collectifs : les avants ont tenu la distance malgré la chaleur, tout le monde a fait les efforts défensivement… On a bien bossé les uns pour les autres.

Parlez-nous de la séquence de ping-pong rugby en deuxième période, moment qui a été marquant et assez symptomatique de votre maîtrise ?

Oui, il y a eu une belle et longue séquence (rire). Elle a bien pris de l’énergie. Mais c’était crucial de ne pas lâcher pour la tête. Et pour nos avants.

Ce n’est pas forcément ce que les spectateurs préfèrent voir mais c’était un moment décisif, non, d’autant que vous étiez alors en infériorité numérique ?

Oui, ce n’est pas ce qui est le plus spectaculaire mais ça peut avoir une grosse incidence. À ce moment-là, il ne fallait pas perdre le bras de fer. C’était crucial d’un point de vue stratégique mais aussi mental. Parfois, c’est frustrant de taper alors que l’on voit des espaces et c’est usant à la longue… À l’arrivée, c’était une bonne chose de sortir gagnant de ça.

Cette maîtrise tactique est une de vos marques de fabrique…

Vous savez, les choses les plus simples sont souvent les plus dures à réaliser. Et encore, on ne parle que des mecs qui tapent mais il y a un travail énorme des coéquipiers autour.

Vous êtes désormais à quatre-vingts minutes de votre troisième Brennus personnel et du premier du club…

C’est surtout pour la "Saz" et pour l’ensemble du club qu’on veut le faire. Ce serait une très belle chose de le décrocher. En tout cas, il faudra être plus consistant et régulier pour s’imposer en finale.

Vous êtes hors-jeu !

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