XV de France - Atonio (La Rochelle) incertain pour le Tournoi, qui pour le remplacer au poste de pilier droit en Bleu ?

Uini Atonio est l’homme fort à ce poste au sein de la sélection bleue, avec son expérience, sa force en mêlée, et ses 146kg qui pèsent sur les défenses adverses. Présent en équipe de France depuis 2014, il s’est surtout imposé avec l’arrivée aux commandes de Fabien Galthié. Si son absence se confirme, ça serait un véritable coup dur pour le XV de France. Pour le sélectionneur et son staff, l'heure est maintenant au remplacement. Qui pourrait prendre place dans la mêlée ?

Falatea, le choix logique 

Il est peut-être aujourd’hui le prétendant numéro pour prendre la succession du colosse rochelais. Sipili Falatea (1m83, 116kg) qui retrouve des couleurs du côté de Bordeaux-Bègles après un passage manqué à Clermont a la confiance de l’encadrement des Bleus. Sa tournée en Australie, avait satisfait le staff tricolore, désireux de le revoir dans le groupe. Malgré le fait, comme il le révélait dans les colonnes de Midi Olympique, qu’il ne jouait pas du côté de l’Auvergne. Auteur de l’essai qui a offert la victoire au XV de France contre les Springboks en novembre dernier, celui qui compte désormais sept sélections est sûrement l’option numéro 1 pour prendre la suite d’Atonio. 

Haouas, l’heure de la revanche

Mohamed Haouas, autrefois numéro 1, sera clairement un des prétendants à cette succession. Mais le Montpelliérain peine à retrouver son niveau du début du mandat de Fabien Galthié, et plusieurs options ont pris de l’avance sur ce dernier dans l’esprit du sélectionneur. Cette saison en club, il a également perdu de la crédibilité au point qu’il quittera le club champion de France en titre et rejoindra l’ASM à l’issue de la saison. Alors à n’en pas douter, si le board de la sélection du coq lui offre une chance de s’exprimer, le joueur formé à Montpellier sera très certainement revanchard et voudra prouver que lui aussi mérite sa place dans le train vers la Coupe du monde.

Bamba, une vraie carte à jouer 

Généralement très bon dans le rôle d'impact-player auquel Galthié, Servat et le reste du staff tiennent tant, Demba Bamba à du mal à véritablement s’imposer comme une véritable option pour démarrer une rencontre en Bleu. Avec 27 sélections il reste néanmoins un habitué de Marcoussis et du niveau international, malgré seulement huit titularisations au poste de pilier droit dans la mêlée française. De plus, le Lyonnais revient juste de blessure qui lui a fait manquer tout le début de saison en club, et il sera peut-être jugé trop juste physiquement pour pouvoir postuler sérieusement à une place de titulaire, mais une fois de plus ses qualités de finisseur pourraient être sollicitées pour faire la différence en fin de match. Il a donc si sa chance lui est donnée une vraie carte à jouer en vue de la Coupe du Monde 2023. 

Laclayat, une chance à saisir 

Le joueur d’Oyonnax a fait son apparition dans le groupe élargi des Bleus lors de la tournée estivale au Japon lors de l’été 2022. Il avait effectué son retour à Marcoussis pour préparer l’Australie en novembre dernier. S’il n’a encore jamais foulé les pelouses internationales, il pourrait bien tenter de se frayer une place au sein de cette équipe et tenter de bousculer la hiérarchie. Deuxième marqueur de la Pro D2, ses qualités ballon en main pourraient séduire le staff des Bleus de lui donner sa chance lors du prochain tournoi des Six Nations. 

Aldegheri, la surprise 

Et si l’expérimenté Toulousain était la surprise de dernière minute ? Dorian Aldegheri qui a porté le maillot Bleu à sept reprises, est un des joueurs les plus constants en Top 14 avec son club de Toulouse. Habitué à jouer le haut niveau que ce soit lors des phases finales de Top 14 ou en Champions Cup, le joueur pourrait être l'heureux élu pour suppléer Uini Atonio. Même si cette convocation serait inattendue, étant donné que sa dernière sélection remonte à mars 2021, malgré une convocation pour la tournée au Japon 2022. Si beaucoup de joueurs semblent tenir la corde devant lui, il pourrait néanmoins être la surprise à ce poste de pilier droit en équipe de France, qui n’avait plus semblé aussi en chantier depuis bien longtemps.