Marchois : "Le groupe a à cœur de se racheter des contre-performances faites en Challenge"

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TOP 14 - Alors que son équipe a livré deux piètres prestations en Coupe d’Europe, le deuxième ligne de l’Aviron bayonnais, Denis Marchois, attend une réaction vendredi soir à Pau. Au passage, dans cet entretien, le capitaine du club basque nous parle de son rôle au sein du collectif bleu et blanc et de ces matchs particuliers pendant les fêtes de Noël.

Vous sortez de deux matchs en Challenge, une compétition qui n’était pas la priorité, et où vous avez perdu deux fois lourdement. Quelle analyse en faites-vous ?

Nous avons essayé de vite passer à autre chose, car il n’y a pas grand-chose à retenir au niveau du contenu. Nous avons essayé de nous projeter le plus vite possible sur le Top 14.

C’est la première fois, cette saison, où vous passez à côté dans l’engagement. Est-ce qu’inconsciemment, le fait que le Challenge ne soit pas la priorité, a pu jouer là-dessus ?

Complètement. Ça se voyait, déjà, dans la préparation de la semaine des matchs contre Llanelli et Trévise. Ce n’était pas pareil. Il y avait moins de pression au niveau des attentes, moins d’exigence. C’est comme ça.

De nombreux cadres, comme vous, ont été ménagés pendant cette parenthèse européenne. La pause a-t-elle fait du bien ?

Bien sûr. Même si on ne se repose pas totalement, j’ai été mis au repos à Llanelli et ça m’a fait du bien de ne pas y aller. Je pense que c’était un déplacement assez éprouvant. Tout va bien, les petits bobos sont réglés.

#ABBEN
Lourde défaite de nos bayonnais pour cette deuxième journée de Challenge Européen.

Il faudra basculer dès la semaine prochaine pour le retour du Top14 avec un déplacement important chez nos voisins palois.

PUSA BAIONA ?⚪️ pic.twitter.com/pXlzuNa8C8

— Aviron Bayonnais (@avironrugbypro) December 17, 2022

Vous jouez à Pau vendredi, comment le groupe est-il ?

Il a à cœur de se racheter des contre-performances faites en Challenge européen. Ce match va se jouer sur les fondamentaux. Je ne sais pas comment vont être le temps et la pelouse, je ne sais pas si le terrain sera gras, mais la mêlée, les ballons portés et le jeu d’avant seront primordiaux.

La Section paloise n’a pas trop réussi à Bayonne, ces dernières années, sur des rencontres décisives. Ce sujet a-t-il été évoqué cette semaine ?

Non, on n’en a pas parlé. Nous sommes au courant de ce qu’il y a eu par le passé. Il y a eu ces rencontres tout le temps assez serrées, mais elles tournaient tout le temps en faveur de Pau. Nous voudrons donc faire une belle prestation, afin de partir pour les fêtes avec des satisfactions.

Vous avez joué à Pau entre 2019 et 2021 et ça ne s’était pas très bien passé pour vous. Comment abordez-vous ce retour au Hameau ?

Je n’ai pas trop joué, quoi. C’est comme ça. Je ne me mets pas une préparation énorme pour ce voyage. C’est un match à l’extérieur comme les autres. Ça fait deux ans que je suis à Bayonne, je vais arrêter de vivre avec ça dans la tête, même si ça ne m’a jamais vraiment trop dérangé.

Vous êtes à Bayonne depuis 2021, et, pour le coup, vous jouez beaucoup. Vous êtes même devenu capitaine cette saison. Parlez-nous de cette responsabilité.

J’essaye de mener le groupe à bien, de réguler quand on peut, de parler un peu plus aux mecs, de les sensibiliser. Je suis resté naturel. Le capitanat, c’est aussi être à l’écoute. Ce n’est pas non plus un rôle crucial ou décisif, c’est un rôle à prendre.

Top 14 - Bayonne - Marchois
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Vous passez après un garçon comme Jean Monribot, apprécié du public, qui a porté le brassard pendant de longues saisons ici. Avez-vous ressenti un certain poids ?

Tu ne le sens pas trop, mais tu es conscient qu’en étant capitaine d’une équipe, il faut qu’il y ait un énorme respect pour les gens qui sont passés avant toi, pour le maillot, pour le public et pour ce qu’il y a autour. Tu te dois d’être exemplaire. J’essaye de le faire.

En quoi ce rôle vous a-t-il forcé à corriger votre discipline ?

Forcément, il faut être un peu plus lucide tout le temps. Quand l’arbitre m’appelle, il faut que j’arrive à vite redescendre pour être intelligent et ne pas me faire emporter par l’émotion et le combat qui vient d’être fait quelques secondes avant. J’essaye d’être froid dans ma tête. Je ne peux pas me permettre de faire des fautes absurdes.

Vous avez démarré la saison en six, vous évoluez maintenant plus en quatre. Où vous sentez-vous le mieux ?

Je m’amuse aux deux postes, mais pour moi, le poste de quatre est plus naturel. Je pense qu’en six, il faut un peu plus réfléchir à ses placements, à ses courses. Il faut plus observer offensivement. Après, ça ne me dérange pas de jouer troisième ligne. Je fais l’effort de réfléchir un peu plus et ça ne me fait pas trop de mal.

Vous jouerez à Pau la veille du 24 décembre. Est-ce particulier ?

Quand le calendrier sort, tu regardes les matchs à Noël, tu essayes de deviner les trois jours que tu vas avoir. Je crois qu’au début, ils parlaient de faire jouer ce match le 24. C’est très bien qu’il tombe le 23. Il faut jouer ces matchs, nous en avons entre Noël et le nouvel an. Ce sont les derbys, c’est intelligent de faire ça.

N’étant pas originaire de Bayonne, allez-vous devoir faire beaucoup de route, le 24, pour fêter Noël en famille ?

Je ne suis pas du Pays basque, mais je n’ai que deux heures de route pour rentrer à la maison, comme je suis d’à côté de Bordeaux. Pour des mecs qui viennent d’Ardèche, comme Pascal Cotet ou Thomas Ceyte, c’est plus compliqué. Après, nous avons trois jours "off", donc je pense que les mecs, même s’ils ont cinq ou six heures de route, pourront se le tenter en partant tôt le 24 et en revenant le 26.

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