Montpellier, tout en contrôle

Par Rugbyrama
  • Top 14 - Zach Mercer (Montpellier), face à Matthieu Jalibert (Bordeaux-Bègles).
    Top 14 - Zach Mercer (Montpellier), face à Matthieu Jalibert (Bordeaux-Bègles).
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TOP 14 - Les Héraultais n’ont marqué qu’un seul essai, ils n’ont creusé l’écart que dans les dernières minutes, mais à notre sens, leur succès n’a jamais semblé menacé. Récit.

La maîtrise, le mot est souvent employé, peut-être à tort et à travers. Mais si le match de Montpellier mérite d’être associé à un substantif, c’est bien celui-là. Il n’est pas équivalent à brio ou à spectacle, il est même dur à définir, mais il faut bien reconnaître que les Héraultais ont presque toujours fait figure de vainqueurs potentiels dans cette partie. Sans être extraordinaires, ils ont souvent joué dans le camp adverse, ils ont pris les points quand ils en ont eu l’occasion et ils ont concocté les mouvements les plus construits. Leur essai fut un modèle de… maîtrise justement avec ce travail dans l’axe des avants (Guirado, Bécognée et Chalureau) suivi d’un élargissement parfait pour Rattez. Les Montpelliérains ont aussi bâti une longue séquence à la 35e minute qui aurait mérité un meilleur sort. Ce match sans grand rythme, sans gestes techniques de folie, sans beaucoup d’occasions d’essai, ils l’ont … contrôlé presque de bout en bout. Ce contrôle, il s’est aussi exprimé par une défense très impressionnante, par sa capacité à occuper la largeur de terrain, sans trop se consommer. Ce n’était pas du rugby champagne, mais un très bon travail d’artisan.

Essai de Jalibert en improvisation

L'@UBBrugby revient au score !! ⚡

Erreur de Montpellier, dribble de Jalibert : ça fait essai ! ?#MHRUBB #DemiesTOP14 pic.twitter.com/9kF7Vuzx3A

— CANAL+ Rugby (@CanalplusRugby) June 18, 2022

A l’inverse, les Bordelais sont apparus désorganisés, plus dépendants d’improvisations ou de fulgurances qui, jamais ne sont arrivées. Témoin paradoxal : leur seul essai. Un surcontre ! L’essai de Matthieu Jalibert (16e) fut un modèle de … non construction. Il a d’abord été provoqué par un maul bordelais mal négocié, qui a permis aux Montpelliérains de récupérer le ballon et à Guilhem Guirado d’entreprendre une percée aurait pu être décisive, mais les deux plaquages conjoints de Ulupano Seuteni et de Yoram Moeafana ont eu raison de l’ancien capitaine du XV de France et le ballon lâché s’est transformé en munition pour l’opportunisme de Jalibert. Ce ne fut pas suffisant pour répondre à la maîtrise de Montpellier, ce fameux mot, un peu passe-partout, mais qui samedi, à Nice a pris tout son sens.

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