Guirado : "Ma sortie à la mi-temps ? Je préfère ne pas en parler"

  • ToP 14 - Guilhem Guirado (Montpellier) de retour à Aimé-Giral face à l'Usap
    ToP 14 - Guilhem Guirado (Montpellier) de retour à Aimé-Giral face à l'Usap
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TOP 14 - De retour à Aimé-Giral pour la première fois huit ans après son départ et quelques mois avant de raccrocher, Guilhem Guirado parle de ses émotions mais aussi de la satisfaction d’une victoire arrachée dans les dernières minutes par Montpellier à Perpignan (13-23).

Quelles sont les émotions qui dominent au coup de sifflet final après cette victoire en terres catalanes que l’on imagine spéciale pour vous ?

Ça représente beaucoup d’émotions. J’ai pris énormément de plaisir à refouler cette pelouse. Même si avec le vent, j’ai la voix enrouée... Il y a beaucoup de fierté aussi de par le résultat. L’équipe s’est rendue la tâche difficile. C’est dommage sur la première période de ne pas avoir eu le cran de finir les coups. Puis nous avons subi et le cours du match aurait pu être plus défavorable si Perpignan n’avait pas autant pêché en touche et dans l’animation dans les 22 dernières mètres. Ils ont eu les occasions. Pour nous, ce n’est pas une bonne mais une très bonne affaire. Malheureusement, l’Usap ne prend pas de point.

Chaque équipe a eu sa période. Comment l’analysez-vous ?

Le paradoxe, c’est que les équipes ont été meilleures contre le vent. Ça a amené à se resserrer, à jouer dans l’axe. Comme plusieurs fois depuis le début de saison, nous avons résisté en deuxième période. C’est comme ça depuis plusieurs matchs, il y a des passages à vide, de grosses défaillances mais on ne lâche pas. Ce qui s’est passé l’an passé a forgé notre solidarité. Et il y a des recrues comme Zack (Mercer) ou Paolo (Garbisi) qui ont encore sorti un gros match. Le roseau a plié mais n’a pas rompu. Et il y a eu cet essai assassin de Thomas sur interception qui nous fait passer à +7. C’était presque plié.

Comment avez-vous vécu les heures et minutes précédant votre entrée sur la pelouse ?

J’avais beaucoup d’appréhension. Ça a été délicat à l’arrivée au stade. Il y a des choses qui ont changé, ça me faisait bizarre de voir que les repères avaient changé. J’ai eu un très bel accueil. Je ne m’y attendais pas forcément, je ne savais pas à quelle sauce j’allais être mangé. Je connais la ferveur du public. Dans le vestiaire, il y a eu beaucoup de souvenirs. C’était celui où l’on faisait les séances vidéo. Je me rappelais de ma place. C’était symboliquement fort. Bon, après l’arbitre ne m’a pas accordé l’essai. J’aurais bien aimé. J’avais quand même la tête sur la ligne (sourire).

Quel regard portez-vous sur cette Usap ?

Le staff s’est servi des leçons de 2018 où le club était monté et avait voyagé à vide. Cette saison, il y a eu des gros matchs face à de grosses équipes, Toulouse, La Rochelle, le Racing. Ce n’est pas fini. Ils sont distancés mais ont le droit d’y croire. Puis il y aura un match de barrage. Ils sont armés et ont les qualités pour y arriver. A eux d’être encore plus pragmatiques.

Les deux premières places vous tendent les bras…

Ça s'annonce plutôt bien même si ça donne juste le droit d’avoir un match en moins. Ce serait bien d’être en demi-finale directement mais sur les dix dernières années, il y a eu peu d’équipes du top 2 qui ont fini championne. Il n’y a pas de conclusion à tirer si ce n’est que ça évite un match et que ça permet d’avoir plus de fraîcheur. Et je sais que les matchs couperet se jouent plus dans la tête que sur le rugby.

Votre sortie à la mi-temps était-elle prévue ?

Je préfère ne pas en parler.

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