Tolofua : "Kaino ? On va essayer de lui donner un petit cadeau pour son départ"

  • Top 14 - Selevasio Tolofua (Toulouse)
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TOP 14 - Titulaire et auteur d’une belle prestation à Lille, en demi-finale, Selevasio Tolofua sera un des atouts du Stade toulousain en finale, ce vendredi. L’international nous parle de ce défi, de son évolution et du modèle Kaino.

Quel est le niveau des batteries alors que se profile le dernier match d’une saison marathon ?
Le groupe va mettre toute l’énergie qui lui reste pour aborder ce match particulier qui donne un supplément d’envie. Tout le monde est excité de jouer cette finale.

Arrivez-vous à prendre conscience que cette saison, qui a débuté il y a 58 semaines, va se conclure vendredi ?
On s’en rend compte, si si (il sourit). Mais on ne va pas râler de disputer ce genre de rencontres. Il y en a tant qui aimeraient être à notre place. Il faut le prendre avec beaucoup de joie, de bonne humeur et profiter du moindre moment.

Comment l’abordez-vous, concrètement ?
La récupération est vraiment privilégiée : il y a des créneaux de massage, des bains chauds et froids, de la cryo. Du sommeil aussi, c’est important. Tout est mis en place pour être au maximum ce week-end.

Comment avez-vous accueilli la nouvelle de votre titularisation, samedi dernier ?
Lors de la préparation, même sans la blessure de Joe (Tekori), il était prévu que je commence. Après, j’ai pris beaucoup de plaisir à prendre cette place et à donner le meilleur.

On vous a vu décisif, notamment dans les rucks...
Sur les matchs importants, il faut encore plus s’appuyer sur ses points forts. Le mien, c’est le jeu au sol. Je n’en ai pas gratté dix. Il y en a eu un, c’était suffisant. Ca amène un un second souffle pour l’équipe.

Vous n’avez pas toujours débuté les matchs de phases finales. Comment percevez-vous votre titularisation de Lille ?
Elle montre la confiance des coachs par rapport à mon activité et à ce que je peux apporter. Ca change un peu du statut d’impact-player.

Cette année, on vous a aussi vu à l’oeuvre sur le côté de la troisième ligne. Qu’est-ce que cela vous a amené ?
En jeunes, j’ai souvent joué à ce poste. Pour l’anecdote, c’est Peato (Mauvaka) qui jouait 8. Ca apporte plus de temps de jeu d’avoir cette polyvalence. Et ça fait travailler d’autres aspects du jeu.

Parlez-nous de la troisième ligne redoutable du Stade rochelais...
Alldritt est un joueur très costaud, Vito a beaucoup d’expérience et ne fait pas de fautes et il y a Liebenberg, qui court partout et plaque énormément. Leur troisième ligne est bien complémentaire, comme la nôtre.

Votre alter ego en 8 Jerome Kaino va tirer sa révérence vendredi soir. Que garderez-vous de sa présence à vos côtés ?
Ca n’a fait que confirmer que c’était un grand joueur. Il a eu un grand rôle dans ma progression, il m’a beaucoup conseillé. On va essayer de lui donner un petit cadeau pour son départ.

Il vous avait même adoubé lors de plusieurs interviews...
Quand tu entends un tel joueur dire du bien de toi, ça te donne encore plus l’envie d’avancer. C’est une chance de l’avoir côtoyé. C’est génial. C’est un exemple pour tous, avec sa sérénité. Quand tu es à côté, tu es en sécurité, tu n’as pas à te poser de questions.

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