Le Racing douche Paris sur le fil

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TOP 14 - Une semaine après sa défaite en finale de Champions Cup, le Racing remporte le derby parisien, affiche majeure de la 6e journée (25-27), à l'issue d'une folle fin de match. Paris, groggy, devra encore patienter pour s'imposer à domicile.

Et de trois. Troisième succès de rang pour le Racing 92 à Jean-Bouin. Facile vainqueur la saison dernière ici-même, grâce à un triplé de Teddy Thomas, les ciel et blanc ont cette fois dû attendre les tous derniers instants de la partie pour s'offrir le derby parisien (25-27). Une pénalité de Gibert, quatre minutes après la sirène, a finalement eu raison d'un Stade Français qui pensait avoir fait le plus dur jusqu'à l'heure de jeu. C'était sans compter sur un finish tonitruant du rival francilien, qui efface de la plus belle des manières la douloureuse perte, une semaine plus tôt, de la Champions Cup.

La scène d'exultation, sur le gong, en dit long. Le Racing est revenu de nulle part, ou presque, pour arracher un succès si prisé par les deux clubs, chaque saison. Il menait, pourtant, à la mi-temps (6-11). Grâce à une fin de première période totalement à son avantage et un premier essai signé Laborde (33e). Mais le cinglant 16-0 encaissé au retour des vestiaires semblait avoir scellé le sort de ce derby au parfum si particulier. Dans le sillage d'une conquête dominatrice et d'une troisième ligne efficace dans le combat au sol, Paris venait de se mettre dans les meilleures dispositions pour signer sa première de la saison à Jean-Bouin, trois semaines après la déconvenue contre Bayonne (19-26).

Et Beale sonna la charge…

Mais, comme en première période, le Stade Français a donné le bâton pour se faire battre. A commencer par cette faute au sol inutile, commise dans la foulée…d'un superbe plaquage offensif signé Burban sur Baubigny (66e) ! Le Racing a alors, contre le cours du jeu, réactivé son compteur points (67e). Et le vent, tourné. La rafale Beale, Kurtley de son prénom, envoyant valser un défenseur, cinq minutes plus tard, pour permettre à son capitaine Henry Chavancy de marquer en coin l'essai qui a tout relancé (72e). Avec un seul petit point d'écart dans le money-time.

Le Stade Français a pourtant eu l'occasion de se mettre définitivement à l'abri, sur cette touche dans le camp adverse à 30 secondes de la sirène. Une touche vendangée, comme cinq autres plus tôt dans la partie. Le Racing s'est nourri du cadeau, en crucifiant donc son meilleur ennemi au bout du bout. Gibert, auteur de plusieurs maladresses jusque-là, n'a pas tremblé au moment de taper la pénalité de la gagne (80e+4). Cela s'est vraiment joué à un souffle.

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