Salaires : l’embellie touche à sa fin

  • Dan Carter (Racing 92) après la victoire contre le Munster
    Dan Carter (Racing 92) après la victoire contre le Munster
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CORONAVIRUS - TOP 14 - Depuis le passage au professionnalisme, les rémunérations des joueurs avaient augmentésans discontinuité. La crise traversée par les clubs devrait mettre un termeà cette hausse et faire désenfler une bulle devenue spéculative.

"Il est encore trop tôt pour mesurer précisément les impacts mais c’est une certitude : sur les mouvements comme sur les salaires, les clubs vont réduire la voilure. Ça paraît inévitable." Cet agent sportif, comme tous ses congénères, s’attend à vivre des mois et des années contrariées à l’avenir : le marché des transferts post-coronavirus sera moins florissant et plus contraignant. Comment pourrait-il en être autrement ? En 2017-2018, les salaires brut joueurs représentaient 36 % des charges d’exploitation des clubs, auxquels il convenait d’ajouter les 18 % de charges sociales. Soit plus de la moitié des sorties d’argent des trésoreries (54 %). La baisse attendue des budgets à court et moyen terme ne pourra être sans effet sur ce poste de dépense prioritaire.

D’ores et déjà, les premières secousses sont perceptibles du côté des agents : "Les clubs ont mis sur pause ou ont même annulé les contacts en cours. Tout ce qui n’est pas acté est en péril. Même pour les précontrats déjà signés, il y a un point d’interrogation sur la finalisation des dossiers. On ne sait pas dans quelle mesure ce qui se passe pourrait tout remettre en cause. En tout cas, il y a fort à parier que le nombre de gars qui vont se retrouver sur le carreau en fin de saison va exploser." Avec des finances plus exsangues que jamais, les dirigeants risquent en effet d’être contraints de resserrer leurs effectifs. Dans un premier temps. À terme, selon l’ampleur des dégâts causés par l’interruption des championnats, les salaires seront très probablement revus à la baisse. Pour les joueurs et leurs représentants, l’âge d’or des mutations appartient sans nul doute au passé.

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