Tanga Mangene : "On ne prend pas de branlées…"

  • Top 14 - Yoan Tanga Mangene (Racing 92) contre Toulon
    Top 14 - Yoan Tanga Mangene (Racing 92) contre Toulon
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TOP 14 - Treizième du TOP 14 après cinq journées, le Racing 92 connaît un début de championnat compliqué. Avant un déplacement important à Pau (dimanche, 12h30), le jeune numéro 8 Yoan Tanga revient sur cette période délicate.

Rugbyrama : Compte-tenu de votre classement actuel, quel est le discours au sein du club ? Vous essayez de ne pas dramatiser ou au contraire, vous vous dites qu’il y a urgence ?

Yoan Tanga Mangene : Il y a un peu des deux. On essaye de prendre un peu de recul parce que ce n’est pas une fin en soi d’être 13ème après cinq journées. Le championnat est long. Le TOP 14 reste un marathon. Mais c’est sûr qu’on a laissé des points en route et il faut absolument les récupérer le plus vite possible. On va jouer tous nos matchs à fond !

Les équipes privées de leurs internationaux pendant la Coupe du monde s’attendaient à vivre un début de saison difficile. Mais pensiez-vous que ce serait aussi délicat ?

Y.T.M. : On n’en avait pas trop parlé avant le début de la saison. Sur ce début de championnat, beaucoup de jeunes comme moi ont la chance de jouer. C’est le moment pour nous de prendre en expérience, même dans la difficulté. On doit montrer au club qu’on est présent dans le dur. Mais on est convaincu que ça va payer. Quand on regarde bien nos matchs perdus, on ne prend pas de branlées. On s’incline sur de petits détails. On n’est pas loin à Toulon, à Toulouse…

Ce manque de confiance nous fait un peu défaut

Comment préparez-vous ce déplacement à Pau qui réalise un bon début de saison ?

Y.T.M. : Pau est une équipe très dangereuse. Ils sont allés s’imposer à Clermont, ils ont failli s’imposer contre Toulouse. Il faudra vraiment être présent. Le plus important pour notre groupe actuellement, c’est de retrouver cette confiance qui nous fait un peu défaut.

Laurent Travers souligne votre manque de régularité et d’engagement durant tout un match. Le mal est là ?

Y.T.M. : C’est bizarre, on fait des bouts de matchs. Mais notre prestation contre Lyon est encourageante malgré notre défaite (20-31). On s’y est tous filés. On s’est retrouvés sur l’engagement. Il y a eu une prise de conscience collective.

Après deux saisons prometteuses sous les couleurs d’Agen, vous réalisez un gros début de saison avec le Racing 92 (3 essais). Quel regard portez-vous sur votre progression ?

Y.T.M. : Quand je suis arrivé à Agen, je ne m’attendais pas à jouer autant. Au final, j’ai fait 20 feuilles de match et j’étais souvent titulaire. J’étais dans l’euphorie. L’année suivante, il fallait que je confirme. Je pense avoir fait une belle saison. Ça m’a servi de tremplin pour être épanoui aujourd’hui avec le Racing. Mais pour le moment, mes performances personnelles ne servent pas à grand chose tant que le club ne brille pas.

En numéro 8, tu ne t’ennuies jamais

Vous vous identifiez à quels joueurs ?

Y.T.M. : C’est difficile de se comparer à d’autres joueurs mais j’adorais Yannick (Nyanga) avec son explosivité sur le terrain. Faletau est un joueur qui m’inspire également beaucoup avec cette faculté à casser les lignes.

Pendant très longtemps, on disait que derrière Louis Picamoles, les numéro 8 français faisaient défaut. Comment l’expliquez-vous ?

Y.T.M. : Ce poste demande d’être très complet. Il faut avoir du ballon, être très costaud à l’impact. Il faut plaquer, gratter, être dans la continuité du jeu. Mais pas mal de bons joueurs arrivent.

Qu’est-ce que vous aimez le plus dans ce poste de numéro 8 ?

Y.T.M. : On touche des ballons ! Mais j’aime tout faire à ce poste ! Aller gratter dans les rucks, mettre un gros tampon. En numéro 8, tu ne t’ennuies jamais.

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