Castres, le staff le plus fair-play

Par Rugbyrama
  • Christophe Urios (au centre), en discussion avec Frédéric Charrier (à gauche) et Joe El Abd (à droitre) - Staff du CO, 2017-2018
    Christophe Urios (au centre), en discussion avec Frédéric Charrier (à gauche) et Joe El Abd (à droitre) - Staff du CO, 2017-2018
  • L'arbitre Laurent Cardona
    L'arbitre Laurent Cardona
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Malgré des interprétations arbitrales très défavorables, les responsables castrais n’ont pas soulevé de polémique. Une discrétion qu'ils avaient déjà observée a Toulon.

On ne saurait faire démonstration de davantage de placidité, et le rugby français a vécu quelques politiques mémorables pour moins que ça. A Toulon déjà, dans Mayol où il avait été sévèrement conspué par le maitre des lieux et son affidé devenu président de fédération, Laurent Cardona n’a pas été "cette grosse pipe" tant décrié, alors que son manquement sur une dernière faute toulonnaise avait privé Castres d’une pénalité de le gagne. "C’est pas bien ce que tu as fait", avait juste glissé le manager Christophe Urios à la sortie du terrain, sans rien agiter de plus en conférence de presse.

L'arbitre Laurent Cardona
L'arbitre Laurent Cardona

Samedi soir, son entraîneur des trois-quarts Frédéric Charrier a fait oeuvre du même calme. "Je ne l’ai pas trouvé incohérent", a t-il commenté et non sans humour, le début de match de Maxime Chalon. L’arbitre de ce match n’a pas souhaité faire appel à la vidéo malgré trois situations d’essai très litigieuses, que son interprétation a rendu trois fois défavorable aux Castrais. Sur la première à la première minute, le capitaine de Castres Mathieu Babillot est même venu le voir pour lui demander de faire expertiser la dernière passe entre Juan Imhoff et Virimi Vakatawa. Monsieur Chalon ne l’a pas suivi dans sa demande alors que les images soulevaient un doute très sérieux : "j’étais là, je suis sur de moi".

A la quatorzième minute au contraire, il a sifflé d’autorité un en avant de passe castrais très discutable devant la ligne du Racing, alors qu’une action de très grande envergure allait être conclue. Quatre minutes plus tard, il a laissé passer un off-load très litigieux de Russel pour Zebo venu à sa hauteur. Toujours pas de vidéo, et deuxième essai accordé au Racing. Castres était mené 17-3 à la 18ème. "C’est vrai que c’est dommage d’avoir des outils et de ne pas s‘en servir", a juste concédé Frédéric Charrier. Toujours avec humour.

Propos recueillis par Guillaume Cyprien

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