Pendant ce temps-là à La Rochelle, l'infirmerie ne cesse de se remplir...
TOP 14 - Mercredi après-midi, Patrice Collazo s’est présenté face aux micros pour expliquer où en est son équipe, plombée par les blessures et de gros bobos en cette fin de saison. Après la défaite à Castres (67-20) et avant de recevoir le vice-champion d’Europe, le Racing 92, l’entraîneur en chef des Maritimes avait des choses à dire.
- La liste est longue, entre blessés et incertains
Pour la réception du Racing, les coaches rochelais ont couché sur une feuille une quinzaine de noms avec un point d’interrogation. Jouera, jouera pas ? C’est potentiellement un XV de départ et heureusement que la charnière n’est pas touchée, précise Patrice Collazo. Uini Atonio, Vincent Pelo, Romana Graham, Jone Qovu, Jason Eaton, Afa Amosa, Romain Sazy, ou Zeno Kieft : les incertitudes planent au sein des avants, dans le 8 qui a commencé 90-95% des matches cette saison.
Dans les lignes arrières, Pierre Aguillon et Gabriel Lacroix ne sont pas au mieux après le match de Castres. L’infirmerie est donc pleine à La Rochelle qui panse également les Espoirs Mathieu Tanguy et Eliott Roudil (déchirure derrière la cuisse) dont la participation à la Coupe du monde des moins de 20 ans, en Angleterre en juin, est remise en cause. Le Top 14 et sa grosse débauche d’énergie" a donc laissé des traces dans les organismes rochelais. Vivement les vacances après une saison qui aura été longue.
- Perdre à Castres mais en tenant compte du contexte
Patrice Collazo et Xavier Garbajosa ont été privés de 13 joueurs pour le déplacement à Castres. Ça n’explique pas tout mais ça fait partie des conséquences et des soucis rencontrés là-bas, dit l’entraîneur en chef qui a prolongé avec son compère jusqu’en 2020. Dans le Tarn, il est vrai qu’avec la sortie en première période de Uini Atonio et les absences de Jason Eaton et Romain Sazy, le staff de l’ASR ne disposait plus trop de "joueurs d’expérience" sur le terrain.
Dix essais encaissés, dont sept en seconde mi-temps… Pour le Varois, il ne faut pas avoir honte. Être triste oui, quand on fait dix mois de travail, ajoute-t-il. J’aurais aimé qu’on se présente à Castres avec toutes les forces en présence. Si on en avait pris autant avec toutes les forces en présence, au complet, mon analyse serait différente. Je considère qu’à Castres, l’équipe, à cet instant T de la saison et ce jour-là, a fait son maximum.
- La progression de l’équipe
Patrice Collazo a horreur de ceux qui balayent tout de certains commentaires. L’ancien pilier de Toulouse ou Gloucester préfère replacer les choses dans leur contexte car on ne peut pas laisser dire tout et n’importe quoi. Il l’a fait ainsi : On n’oublie pas qu’il y a 24 mois, on faisait une finale de Pro D2. Douze mois après, à deux matches de la fin, on jouait le maintien contre le Racing 92. Là, à trois journées de la fin, on jouait une qualification en Coupe d’Europe. S’il n’y a pas de progrès, je veux bien qu’on vienne m’expliquer ce que c’est…
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