Fritz: "On n’a pas la tête au fond du seau…"

Quel regard portez-vous sur le début de saison de votre équipe ?

Florian FRITZ: Plus que moyen. Compliqué, même. On en est déjà à trois défaites donc forcément ce n’est pas le meilleur début de saison qui soit. Après, ce n’est que le début. On travaille toute la semaine pour faire changer les choses et retrouver le goût de la victoire le plus vite possible.

La confiance du groupe est-elle entamée selon vous ?

F.F.: Non, pas du tout. Je ne vais pas vous dire que l’on est en pleine confiance alors que l’on vient de perdre trois matches de suite mais après avoir revu les matches on se dit que l’on est à pas grand-chose, chaque fois, de faire basculer le résultat en notre faveur. On n’a pas la tête au fond du seau. Il y a déjà eu d’autres périodes compliquées. C’est déjà arrivé et cela arrivera sans doute encore. Si on regarde dans le détail, les trois matches que l’on perd, il n’y a pas de quoi être trop inquiet.

A titre personnel, comment jugez-vous votre début de saison ?

F.F.: Compliqué aussi (sourire). Ce n’est pas un très bon début de saison, avec ce match à La Rochelle qui a été compliqué (un geste d’humeur avait coûté trois points aux siens, ndlr). Il y a énormément de monde et de concurrence au centre et c’est compliqué. Ce serait trop beau si on était performant tous les week-ends. Ce sont les aléas du sportif de haut niveau. Je ne connais pas un joueur qui soit excellent à chaque match. On travaille pour mais malheureusement cela ne marche pas à chaque fois.

Je ne me suis pas fixé de limite avec les Bleus

Le dernier affrontement face au Racing, en barrage, avait été marqué par votre sortie en sang et la polémique qui en avait suivie. Avez-vous été gêné par tout ce battage médiatique ?

F.F.: Je n’ai pas été directement interrogé donc je n’ai pas été agacé plus que ça. Après, je comprends que cela ait pu choquer ou faire parler vu les images et le contexte. Maintenant, c’est de l’histoire ancienne et c’est terminé (sic).

Vous venez de prolonger au Stade toulousain. Comptez-vous y terminer votre carrière ?

F.F.: J’aurai 34 ans et je pense que se sera fini, sans doute. Après, si je me sens en pleine forme pourquoi pas. Je n’ai pas d’objectif précis, en fait. Ce qui est sûr, c’est que je suis très content d’avoir prolongé au Stade et d’y rester jusqu’à cette âge-là.

Et concernant l’équipe de France ?

F.F.: Je ne me suis pas fixé de limite non plus. Il y a énormément de monde aussi. On verra. Je vais d’abord essayer d’être le plus performant possible avec le Stade et arrivera ce qui arrivera. Pour le moment, on est encore loin de ça, je crois…

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