Les 7 raisons de miser sur une victoire de Clermont
L'ASMCA a pris la mauvaise habitude d'échouer régulièrement en finale. Les Auvergnats tenteront samedi face au Stade français d'inverser, comme en 2010, cette tendance. Voici sept motifs d'espoir.
- Parce que l'expérience est du côté Auvergnat
La plupart ont beau s'être soldées par des défaites, Clermont a l'expérience des finales. Ce sera la douzième de l'histoire du club en championnat et dans le groupe, nombreux sont les joueurs à avoir déjà connu l'ambiance et la pression de l'événement. Rougerie (onze finales au compteur), James, Zirakashvili étaient déjà sur le terrain en 2007, lors de la dernière finale entre Clermont et le Stade français (victoire 23-18 des Parisiens). Et ils ont remporté l'unique Bouclier de Brennus de Clermont en 2010, aux côtés de Parra, Domingo, Pierre, Nalaga et Bonnaire, qui font encore partie de l'effectif.
- Parce que la défaite en finale de Coupe d'Europe leur a donné faim
Au vu des saisons passées, on pouvait douter de la capacité de remobilisation des Clermontois après la défaite en finale de Coupe d'Europe. Ils ont su trouver les ressources mentales pour reporter leur frustration sur ce second objectif de la saison. Depuis Londres, Clermont a aligné quatre succès de rang pour s'offrir une deuxième finale cette saison.
- Parce que son public est toujours là
La finale a beau se dérouler au Stade de France, les Clermontois seront soutenus à Saint-Denis. Les 11 000 places demandées par le club pour ses supporters devraient être vendues, et c'est un nouvel exode qui se prépare entre l'Auvergne et l'Ile de France. Malgré le désamour exprimé par certains après la défaite de Twickenham, les joueurs ont su s'offrir ce nouvel espoir de titre. Il n'en fallait pas moins pour remotiver les supporters.
- Parce que l'effectif clermontois semble supérieur
Avec des internationaux dans toutes les lignes, y compris sur le banc, Clermont paraît sur le papier plus "équipé" que le Stade français. Même si l'ASMCA a disputé des phases finales de Coupe d'Europe dont ont été exempts les Parisiens et accusent un jour de récupération en moins cette semaine, les Auvergnats paraissent moins émoussés que les saisons précédentes. La richesse de l'effectif et le turnover constant n'y sont pas étrangers.
- Parce que Clermont est solide en conquête
Redoutables dans les rucks avec Vahaamahina en fer de lance, solides en mêlée avec une première ligne de "petite" taille mais compacte et avec beaucoup de métier, Clermont devrait poser plus de problèmes aux Parisiens que les Toulonnais n'ont su le faire en demie, ou le Racing en barrage.
- Parce que Clermont a appris à s'adapter
Toujours porté par une philosophie très offensive, Clermont sait peut-être mieux s'adapter au jeu de ses adversaires que les saisons précédentes, y compris en cours de match. Ils ont su s'imposer face à Toulouse sans marquer d'essai, mais en dominant nettement la possession et en capitalisant sur le jeu au pied de ses demis. Ce pourrait être moins fermé face à Paris, mais Clermont a tous les outils.
- Parce que Clermont n'a pas changé une préparation "gagnante"
Comme les semaines précédant la demi-finale européenne (victoire face aux Saracens) et la demi-finale de Top 14 (victoire face à Toulouse), le groupe clermontois s'est mis dans sa bulle, et est allé chercher du calme dans les installations du Chambon-sur-Lignon en Haute-Loire, à deux heures de la capitale régionale. Un mini stage de deux jours pour renforcer les liens entre joueurs et s'extirper de la frénésie qui monte en ville à l'approche de chaque grand rendez-vous.
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