Le maintien enfin assuré, Montpellier peut maintenant penser à la qualification

  • François Trinh-Duc (Montpellier)
    François Trinh-Duc (Montpellier)
  • Robert Ebersohn (Montpellier) avoue être soulagé et optimiste pour la suite - septembre 2014
    Robert Ebersohn (Montpellier) avoue être soulagé et optimiste pour la suite - septembre 2014
  • La joie de Kelian Galletier et François Trinh-Duc (Montpellier)
    La joie de Kelian Galletier et François Trinh-Duc (Montpellier)
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C'est presque une nouvelle saison qui démarre pour Montpellier. Le maintien désormais en poche, les Cistes doivent tout donner pour tenter d'accrocher une éventuelle qualification. Ils ont ainsi commencé leur préparation... par une journée à la plage.

L'initiative avait de quoi surprendre, notamment à ce moment de la saison. A cinq jours du match de la dernière chance pour le MHR, une sortie dédiée au beach volley et au football sur la plage de Palavas-les-Flots pouvait paraître assez loin de la préparation typique d'une échéance de cette importance, de l'aveu même de certains membres du club. On peut néanmoins comprendre le besoin d'oxygénation d'un groupe dont la saison aura été pour le moins exigeante sur le plan psychologique.

Car après avoir navigué pendant des semaines entre crainte et ambition, c'est enfin tout un poids qui vient de quitter les épaules montpelliéraines le week-end dernier. Même s'ils clamaient avoir toujours porté leur regard vers le haut du classement, les joueurs, à l'image de Robert Ebersohn, ne pouvaient évidemment pas ignorer la menace qui rôdait: Il y avait beaucoup de pression avant le match de Bayonne, et maintenant que nous sommes sauvés, nous pouvons arrêter de nous soucier du maintien. Nous avons toujours voulu jouer la qualification, mais inconsciemment au moins, la pression du maintien était toujours dans un coin de nos têtes. L'idée est désormais de prendre un nouveau départ.

Robert Ebersohn (Montpellier) avoue être soulagé et optimiste pour la suite - septembre 2014
Robert Ebersohn (Montpellier) avoue être soulagé et optimiste pour la suite - septembre 2014

Ebersohn: "Il nous reste cinq matchs"

C'est en effet dans cette optique qu'il faut comprendre cette programmation incongrue. A laquelle semblent adhérer les joueurs, à en croire le relâchement manifesté non seulement sur le sable palavasien, mais aussi dans le détachement, qu'on imagine provisoire, à l'égard du prochain adversaire du MHR. Je n'ai pas regardé le match du Stade français, et on n'en a pas parlé entre nous, avouait ainsi lundi matin François Trinh-Duc. La performance des Parisiens aurait néanmoins mérité un coup d'œil! Une omission forcément rattrapée mardi matin en séance vidéo. Toujours est-il que les Cistes avaient manifestement besoin de couper avec le rugby pendant 48 heures. Afin de clore un chapitre, et d'espérer en commencer un autre sur une note plus optimiste.

Mais 48 heures, c'est là tout ce dont il faudra se contenter, car le prochain obstacle se dressant sur la route des hommes de Jake White n'a rien de facile à surmonter, notamment au regard de la prestation des Parisiens à Colombes. Nous avons tous dit dans les vestiaires après la rencontre face à Bayonne que la performance n'était pas assez bonne, et que nous ne pourrions pas gagner le Top 14, ce qui reste notre objectif, en jouant comme ça. La saison a été difficile, maintenant c'est à nous de jouer. Il nous reste cinq matchs, souffle Ebersohn dans un élan d'optimisme. Il faudra tout d'abord en gagner deux, en commençant par le Stade français samedi.

La joie de Kelian Galletier et François Trinh-Duc (Montpellier)
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