Une bouffée d'oxygène pour La Rochelle

  • Levani Botia, le centre de La Rochelle
    Levani Botia, le centre de La Rochelle
Publié le Mis à jour
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Grâce à son succès sur Oyonnax (35-20), La Rochelle prend ses distances sur la zone de relégation. Du travail bien fait pour une victoire capitale.

Oui, La Rochelle va de mieux en mieux. On se demandait si le match nul ramené de Montpellier le week-end dernier serait suivi d’effets. La réponse est donc oui. Ce succès (35-20) décroché face à Oyonnax permet aux hommes de Patrice Collazo de se donner encore un peu d’air sur la zone rouge et de solidifier leurs certitudes en conquête et dans le jeu.

Si la première demi-heure fût plutôt équilibrée, les Oyonnaxiens ont ensuite payé leur indiscipline avec un carton jaune infligé à Jody Jenneker (30e). S’en suivront dix minutes de calvaire pour l’USO qui encaissait deux essais par l’intermédiaire de Murimurivalu (36e) et Botia (39e). Appliquée et solide jusque-là, l’équipe de Christophe Urios craquait en moins de cinq minutes et regagnait les vestiaires avec quinze points de retard (21-6), un score plutôt sévère au vue de la physionomie des quarante premières minutes.

Réaction trop tardive d’Oyonnax

Les Rochelais ont fait parler leur puissance et leur vitesse en début de deuxième période pour enfoncer un peu plus le clou grâce notamment au deuxième essai de Botia (29-6, 50e). Intenable depuis le début du match, c’est Silvère Tian qui parvenait à sonner la révolte en trouvant la faille peu avant l’heure de jeu (29-13, 57e), avant que Ma’afu ne l’imite après un ballon porté destructeur (32-10, 65e). Si ces deux essais permettaient à l’USO de priver son adversaire du bonus offensif, c’était trop peu (et surtout trop tard) pour espérer revenir dans le match et de sortir la tête de l’eau.

De l’air, il en faudra aux Rochelais pour attaquer sereinement leur série de trois prochains matchs (face à l’UBB, le Stade français et le Racing-Métro). Si le maintien est loin d’être acquis, la dynamique positive sera assurément un allié de poids lors de ce sprint final. Fébriles défensivement, indisciplinés, les Oyonnaxiens ont laissé passer une belle occasion de confirmer leur position d’outsider dans la course à la qualification, mais restent néanmoins aux portes du top 6 à l’issue de cette journée. Est-ce pour autant un coup d’arrêt? L’avenir le dira.

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