Basson: "Contre Toulouse, ce sera la guerre pendant 80 minutes"

Est-ce que le Lou a la pression avant ce match contre le Stade toulousain ?

Coenie BASSON: Un peu car c’est notre premier gros test à la maison. On sait que Toulouse, même si son début de saison a été difficile, reste l’un des meilleurs clubs de France. Il faut que nous fassions un match propre pour rester invaincus à domicile.

Toulouse vient de gagner ses deux matchs de Champions Cup. Est-ce que c’est le pire moment pour prendre les Haut-Garonnais ?

C.B.: Il n’y a jamais de bon moment pour prendre Toulouse. Ça reste une grande équipe. Mais là c’est vrai qu’avec leur victoire à Bath, ils ont été très performants. De notre côté, nous récupérons beaucoup de blessés, nous avons pu reposer certains cadres lors de la Challenge Cup. Samedi à 14h45, nous serons prêts.

Il y a cette invincibilité de plus d’un an et demi à domicile pour Lyon. En quoi est-ce vraiment important ?

C.B.: C’est notre objectif depuis l’an dernier, nous avons envie de garder notre forteresse inviolée le plus longtemps possible. En plus cette année, nous avons un vrai public derrière nous. Sentir cette belle ambiance lorsqu’on joue fait vraiment du bien.

Nous ne sommes pas là pour terminer 14e du championnat

Une victoire contre Toulouse serait un signal fort envoyé au Top 14…

C.B.: Bien sûr, ça rappellerait à toute la France du rugby que nous sommes des candidats sérieux au maintien et que nous ne sommes pas seulement là pour terminer 14e du championnat.

Quel est votre point de vue sur le début de saison du Lou ?

C.B.: On a eu des hauts et des bas. On aurait peut-être pu remporter deux matchs à l’extérieur, au Racing Metro et au Stade français notamment… Mais globalement on a eu un bon état d’esprit. Ce samedi, sur notre terrain, on va relancer la machine.

Dans quel(s) domaine(s) craignez-vous le plus les Toulousains ?

C.B.: Partout ! Ils sont solides devant, rapides derrière… Ils ont des joueurs puissants qui peuvent gagner les matchs à eux seuls. De notre côté, on devra être solidaire en défense et forts dans les duels, d’homme à homme, pour espérer remporter le match. Ce sera la guerre pendant 80 minutes.