Laporte se paye Fourneyron et le monde du rugby…

Par Rugbyrama
  • Bernard Laporte - Toulon - 3 septembre 2011
    Bernard Laporte - Toulon - 3 septembre 2011
  • valerie fourneyron
    valerie fourneyron
Publié le Mis à jour
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Le manager de Toulon s’est fendu d’une incroyable déclaration envers la Ministre des Sports… Et va plus loin en déclarant que le RCT "est jalousé". Un entretien explosif accordé au quotidien La Provence.

Bernard Laporte a toujours des choses à dire. Et le manager de Toulon, n’est pas avare de saillies désintégrantes. Sa dernière victime ? Valérie Fourneyron, l’actuelle Ministre des Sports. Dans un entretien accordé à La Provence, il a descendu en flèche le membre du gouvernement. La critiquant notamment sur son inaction sur des dossiers brulants, comme la taxe à 75% qui touche le milieu du football. En réalité, Bernard Laporte n’a pas du tout apprécié que son équipe n’ait aucune reconnaissance de la part de l’Etat français alors que le club a remporté le titre européen au mois de mai dernier. Se lâchant totalement, il a par ailleurs critiqué le monde du rugby et tout le "tralala" qui règne autour de ce sport avec les cérémonies et autres distinctions en tout genre. Enfin, il le clame haut et fort: si Toulon n’est pas aimé, c’est parce qu’il "est jalousé".

CE QU’IL N’AVAIT JAMAIS DIT

Bernard Laporte n’avait jamais critiqué directement la Ministre des Sports, Valérie Fourneyron. C’est tout de même étonnant pour une personne qui a, par le passé, occupé une fonction similaire au sein du gouvernement Sarkozy. Là, il s’en est pris directement à elle. "Dites-le haut et fort à la ministre des Sports: ‘Elle est petite dans sa tête et dans son esprit’. Plutôt que d’être petite, elle ferait mieux de réagir dans le dossier des ’footeux’ (sur la taxe à 75%) au lieu de faire monter le President (François Hollande) au créneau. Elle ferait mieux de s’en occuper, elle. Dites-le lui de ma part: ’Quand je la vois, je rigole.’" Quant à cette jalousie exprimée dans l’interview autour du club de Toulon, c’est un thème qui revient depuis plusieurs mois et sur lequel l’environnement varois s’interroge toujours. Pour lui, le milieu du rugby n’apprécie par sa réussite personnelle ainsi que celle de son président.

valerie fourneyron
valerie fourneyron

LES MEILLEURES PHRASES

"On a été champions d’Europe et on n’a été reçus par personne. Pas même par la ministre des Sports... C’est grave. Si ces gens-là interprètent la situation en se disant que j’ai été Secrétaire d’Etat aux Sports sous Nicolas Sarkozy (de 2007 à 2009) et que l’on ne va donc pas les (Toulonnais) recevoir pour ne pas trop les mettre en valeur; eh bien, si c’est ca...".

"Cela montre peut-être qu’il y a des gens qui ne nous aiment pas. Mais je dis ‘tant mieux’. Car si on ne nous aime pas, c’est qu’on est là et qu’on dérange". Bernard Laporte donne sa vision personnelle sur le fait que Toulon n’ait pas été nominé à La Nuit du rugby organisée par la LNR.

"Moi, j’aime les gens du rugby. Je n’aime pas ceux qui font de l’argent sur le rugby et sur nous. Alors, je lance un message clair: qu’ils ne nous donnent surtout rien, car nous ne viendrons jamais". Bernard Laporte persiste et signe: les fastes organisés autour du rugby, ce n’est pas du tout son truc. Il n'a pas besoin de cela pour exister. Il préfère sans

"Le RCT n’a jamais été aimé. On pourrait dire autant de l’OM et du PSG en foot. Vous savez, on jalouse vite les gens qui sont différents".

"Il y en a plusieurs (raisons pour expliquer pour le RCT est détesté NDLR). Les Méditerranéens ont de grandes gueules et ils sont exubérants. Toulon, ça intrigue toujours".

"En finale du Top 14, il y a un président de club qui a dit à un de mes potes, sans savoir qu’il était mon ami: ’Heureusement qu’ils (les Toulonnais) ont perdu contre Castres, sans quoi, l’autre (en parlant du président du RCT), on l’aurait entendu pendant dix ans !’ Mais bon sang, on ne parle pas comme ça ! Ou alors, va-t’en de notre milieu".

"C’était pareil pour Max Guazzini (son ancien président au Stade Français). Nous, à l’époque, on nous traitait de pédés, de tapettes ou de tafioles parce que l’équipe jouait en rose. Or, on gagnait! On était champions de France".

OU LIRE CETTE INTERVIEW ?

En page 31 du journal La Provence dans son édition du 31 octobre. Sinon, le quotidien effectue un renvoi sur son site internet avec le passage sur Valérie Fourneyron. ici.

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