Nicolas: "Montrer que l’on existe"

Par Rugbyrama
  • Sylvain NICOLAS - 31.03.2012 - Stade Français / Toulouse
    Sylvain NICOLAS - 31.03.2012 - Stade Français / Toulouse
Publié le Mis à jour
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Tenu écarté des terrains en ce début de saison en raison d’une blessure au genou, le troisième ligne du Stade toulousain Sylvain Nicolas devrait très bientôt regoûter au Top 14. Avec un appétit logiquement décuplé, puisque l’ex-Berjallien peine à trouver du temps de jeu dans l’effectif pléthorique toulousain.

Comptant nombre d’internationaux dans ses rangs, est-ce que le Stade toulousain redoute ce doublon avec le calendrier international ?

Sylvain NICOLAS : C’est une situation que le club s’efforce de gérer. Les joueurs ont tous intégré ce fonctionnement. Tout le monde se serre les coudes. Les internationaux absents, c’est à nous de montrer que nous sommes là.

Vous allez toutefois affronter une équipe de Montpellier qui sera elle aussi diminuée par de nombreuses absences...

S.N. : Certes, il manquera quelques cadres, comme Fulgence Ouedraogo ou François Trinh-Duc. Pour autant, les images que nous avons vues à la vidéo indiquent clairement l’équipe de Montpellier reste performante. Pour nous, cela ne change pas grand chose. Malgré ce que l’on peut parfois entendre du côté de Montpellier, le MHR est bien une équipe qui joue les premiers rôles. Ils disposent d’un effectif riche, qui peut aisément jouer les phases finales. A nous de montrer que l’on existe.

Vous manquez de temps de jeu à Toulouse, êtes-vous déçu d'avoir rejoint ce club ?

S.N. : Pas du tout. Je savais à quoi je m’exposais en venant ici. La concurrence est forte. Je ne vais pas vous cacher que la blessure de Thierry (Dusautoir, ndlr.) et la convocation de Yannick (Nyanga, ndlr.) jouent en ma faveur. Mais c’est comme ça : nous sommes tous des compétiteurs, et chacun est là pour prendre la place de l’autre ! Je suis néanmoins très heureux pour la sélection de Yannick Nyanga, car il est revenu de très loin après sa grave blessure au genou. Cette sélection, il est allé la chercher. Pour ma part, mes objectifs et ma motivation sont identiques à ce qu’ils étaient à mon arrivée : je voulais évoluer dans un grand club et me frotter à une plus grande concurrence, c’est chose faite, et j’ai énormément appris ici.

Qu’avez-vous appris en particulier ?

S.N. : A Bourgoin, je passais mon temps à défendre. C’est ce que l’on me demandait, et j’adorais ça. Je défendais pendant 80 % du temps, et on touchait beaucoup moins de ballons. Quand je suis arrivé à Toulouse, il a fallu que je participe davantage au jeu, que j’élargisse mon répertoire. J’ai aussi également beaucoup progressé en touche grâce aux conseils de Jean Bouilhou, qui commande la touche toulousaine depuis plus de dix ans, et aussi ceux de Shaun Sowerby.

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