Toulouse n'a plus le choix

Trois matchs. C'est ce qu'il reste aux Toulousains pour assurer leur présence en phases finales du Top 14. Et contrairement aux saisons précédentes, où à cette période de la compétition le Stade est confortablement installé parmi les leaders, rien n'est encore joué, loin de là. Le club de la ville rose n'est actuellement que cinquième et tout reste à faire. L'ouvreur rouge et noir, David Skrela, est bien conscient de vivre un moment crucial avec son club: " Il faut gagner les trois matchs qui arrivent et on fera les comptes à la fin. Toutes les places sont encore chères, il ne faut rien lâcher car tout va se jouer maintenant. " Maintenant, c'est vendredi soir et ce n'est pas un petit morceau qui se présente aux hommes de Guy Novès.

" Une réaction s'impose "

Les Ciel et Blanc du Racing-Metro débarquent à Ernest-Wallon en conquérants, alors qu'ils talonnent leurs prochains adversaires, avec une sixième place au classement. Le promu surprend tout le monde depuis son retour dans l'élite et ce n'est pas le moment de le sous-estimer : " Je ne sais pas si nous sommes favoris. C'est une équipe très réaliste, qui a peu de points faibles, avec un gros paquet d'avants. Ils ont des joueurs talentueux. On s'attend à un vrai match engagé qui ressemblera de près aux matchs de phases finales" , déclare David Skrela. Un bon tour de chauffe avant le quart de finale de H-Cup contre Paris ? L'ouvreur stadiste préfère prendre les rencontres comme elles viennent et ne pas griller les étapes : " le match face à Paris en Coupe d'Europe, on n'y pensera qu'après ce gros match qui nous attend face au Racing-Metro"

Pour ne pas rater la marche, il faudra afficher un autre état d'esprit et une plus grande maîtrise que face au Biarritz olympique à Anoeta. Le numéro dix toulousain le sait: "Nous avons été fébriles et c'est une mauvaise opération, surtout que l'on savait que Toulon avait gagné la veille. Nous sommes passés à côté. Une réaction s'impose."