Delmas: "Loin d'être perdu"

Par Rugbyrama
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Pour le nouvel entraîneur du Stade français, Jacques Delmas, la situation parisienne est loin d'être désespérée. L'ancien coach du BO, excité par son nouveau défi, explique qu'il faut simplement que l'équipe retrouve un certain "équilibre" afin de s'installer à nouveau en "haut de l'affiche".

Vous arrivez au chevet d'une équipe à la peine. Quel est votre premier sentiment?

Jacques Delmas: Elle est à la peine, certainement. Mais il y a un challenge à relever et il est plutôt excitant. Quand Max m'a contacté, je n'ai pas beaucoup hésité. Entraîner le Stade français, c'est quelque chose de valorisant et d'excitant à la fois. Les premiers contacts? Ils datent d'hier soir (lundi soir, ndlr) à 19h30. (Max Guazzini intervient et précise que les premiers contacts ont été établis après la défaite devant Montauban mercredi dernier. Il a soufflé l'idée à Alain Elias, le manager parisien, qui avait déjà pris l'initiative de faire venir l'ancien entraîneur du BO dans la capitale pour une rencontre).

Avez-vous déjà des idées sur la façon de procéder?

J.D: Des idées, on en a tous. La première, c'est d'aller chercher des victoires pour atteindre les objectifs qui sont fixés. Ils sont assez simples. C'est finir dans les six premiers afin de jouer les phases finales. Tout le monde a envie de revoir le Stade français en haut de l'affiche et c'est loin d'être perdu, au contraire. Le groupe est de qualité, à nous d'en tirer la quintessence. Je suis là jusqu'à la fin de la saison pour l'instant. Après, on verra selon les affinités.

Quatre jours pour préparer la venue de Castres, c'est un peu court...

J.D: Il faudra aller à l'essentiel. Quand on voit les derniers matchs de Paris... Il y a beaucoup de choses qui auraient pu fonctionner mais la réussite n'a pas toujours été là. A Toulon, le club aurait pu gagner. A Anoeta, face à Biarritz, on se demande après la première mi-temps comment le Stade français fait pour perdre. Il y a une base pour construire. Après, il faudra apporter notre touche personnelle dans la production et l'animation du jeu.

Y aura-t-il justement un changement dans le jeu pratiqué? Le Stade français a pris plusieurs essais en contre...

J.D: Ce qu'il faut, c'est trouver l'équilibre. On sait que le Stade français se base sur l'efficacité. Et quand on essaie d'évoluer au niveau du jeu, une fragilité se crée ailleurs. Je suis bien placé pour le savoir car c'est ce qui c'est passé au Biarritz Olympique. J'essaierai de faire en sorte de retenir la leçon.

Est-ce une revanche pour vous de rebondir à Paris?

J.D: C'est une revanche envers moi-même surtout. A ce sujet, je voudrais avoir une pensée pour mes prédécesseurs et en particulier Christophe (Dominici, ndlr) que je connais personnellement. C'est toujours un traumatisme et ce n'est pas facile à vivre. Dans ces moments, on compte ses amis. De mon côté, je veux montrer que je suis encore capable de faire gagner une équipe. Et ça, j'y tiens.

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