Dusautoir: "Une récompense agréable"

Par Rugbyrama
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Devant 1500 personnes, Thierry Dusautoir a reçu lundi l'Oscar Midi Olympique du mois de janvier 2009 dans le superbe amphithéâtre du Casino Barrière. Une récompense remise par Jean-Michel Baylet, le président du groupe "Dépêche-Midi Olympique", et par Pierre-Yves Revol, le président de la LNR.

Vous venez de recevoir l'Oscar Midi Olympique du mois de janvier. Comment vivez-vous cette récompense ?

Thierry Dusautoir.- C'est toujours agréable de recevoir une récompense. Avec cette soirée, j'ai été flatté pour longtemps et puis Midi Olympique a très bien fait les choses. Toute ma famille était présente, c'était le plus beau des cadeaux. Je suis très heureux mais j'essaie de garder un peu de distance par rapport aux récompenses individuelles car je sais que si je réalise trois mauvais matchs, je redeviendrai un joueur lambda.

C'est une récompense qui va vous permettre d'attaquer la fin de saison avec le moral au beau fixe...

T. D.- Même s'il n'y avait pas eu cette soirée, nous nous devons d'être à bloc bien que nous soyons déçus par nos deux dernières prestations. Nous sommes très motivés pour gagner le titre et le mois qui vient va nous permettre de nous préparer correctement.

Avec un peu de recul, comment expliquez-vous la défaite face à Toulon ?

T. D.- Cela reflète l'investissement de l'équipe. Nous avons été nuls et nous avons certainement pris de haut cette équipe de Toulon. Le résultat le prouve et nous n'avons pas d'excuse. Ce qui s'est passé n'est pas normal.

Avez-vous digéré l'élimination en quart de finale de la Coupe d'Europe face à Cardiff ?

T. D.- Nous allons mettre du temps à digérer cette défaite. C'est compliqué en raison du scénario de cette rencontre et puis nous enchaînons avec une autre défaite. Maintenant, nous devons l'évacuer si nous voulons vivre une belle fin de saison . Nous devons faire rapidement un beau résultat pour nous remettre de cette déception.

Dans quel secteur le Stade toulousain vous-a-t-il permis de progresser ?

T. D.- A Toulouse, le staff m'a demandé beaucoup plus d'investissement dans le secteur offensif. C'est la philiosophie du jeu toulousain avec une certaine idée de l'utilisation du ballon. Je ne veux pas être résumé comme étant seulement un plaqueur. Avec le Stade, j'ai appris à être au soutien au bon moment pour pouvoir apporter quelque chose en attaque. Comme l'équipe a confiance en elle, j'arrive à le faire naturellement.

Vous avez déjà été capitaine à Toulouse, vice-capitaine chez les Bleus. Avoir toujours plus de responsabilités, est-ce la prochaine grande étape de votre carrière ?

T. D.- J'ai des choses à dire. Ce n'est pas quelque chose à laquelle je réfléchis forcément, cela se fait naturellement. Je crois que c'est une question d'âge et d'habitude. J'ai aujourd'hui 27 ans et je suis plus à l'aise que lorsque j'ai commencé à 19 ans. Cela me fait plaisir d'évoquer le capitanat de l'équipe de France mais je suis aussi géné par rapport à Lionel Nallet qui a été dans une situation compliquée. Je ne veux pas en rajouter.

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