Retour sur terre

Par Rugbyrama
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En concédant une première défaite indiscutable face à Paris (11-26) ce week-end, Perpignan quitte le carré de tête avant la venue de Bayonne, l'autre équipe en forme du moment. Un brutal coup d'arrêt pour les Catalans, qui vont devoir se relever.

Perpignan n'a aucune excuse. Il sera en effet difficile de se faire pardonner un tel non-match. N'est-ce pas trop sévère? Non, dans la mesure où l'Usap sait comment battre le Stade français. Ce sont bien les Catalans qui sont venus s'imposer en mars dernier sur la pelouse de Jean-Bouin avec la manière... "Nous avons été trop attentistes, plaide Nicolas Mas, capitaine déçu mais conscient que son équipe est complètement passée à côté de son sujet. Nous avons manqué d'agressivité, nous n'étions pas présents dans le combat."

Les problèmes en touche sont aussi loin d'être réglés. Pour preuve, les deux premiers lancers du match. Manqués. Et que dire des suivants... "Nous avons été mis sous pression. Surtout, nous aurions dû soulager Meyer sous les chandelles d'Hernandez," remarque Christophe Manas. Erreur stratégique, preuve du cruel manque d'inspiration catalane samedi après-midi. Surtout dilapidation trop rapide des quatre points glanés à Bourgoin huit jours plus tôt...

Première mi-temps préjudiciable

Invaincus à domicile depuis avril 2007, soit 16 matchs, les Catalans ont été forcés de remettre les compteurs à zéro. Jacques Brunel n'a pas cherché d'excuses au comportement des siens : "La première mi-temps nous est très préjudiciable. Beaucoup trop pour pouvoir ambitionner de gagner le match. Les Parisiens ont réussi à faire ce que nous voulions mettre en place : occuper le terrain et mettre l'autre sous pression. Nous n'avons pas réussi à les provoquer, nous avons été sur le reculoir. Ils ont été beaucoup plus consistants que nous sur l'ensemble de la partie."

Bref, à biffer, à oublier. Rebondir et vite. Face à Bayonne puis avec Carter qui fera un passage en Catalogne le 21 septembre prochain avant de poser ses valises début décembre. "Ce n'est pas d'actualité, balaye Brunel, visiblement agacé par la question. La venue de Carter passe aujourd'hui après le match face à Bayonne."

D'ailleurs, dès le coup de sifflet final de la désillusion parisienne, les joueurs de l'Usap, paradoxalement pas très abattus, n'ont que ce mot en bouche: Bayonne. "Il ne faut pas se prendre la tête et se relancer tout de suite afin de ne pas tomber dans une spirale de doute, admet Mas. Mais sûr, nous devons nous reprendre cette semaine. Surtout, je crois qu'une deuxième défaite de rang à la maison serait des plus mal perçue..."

Pas besoin d'en dire plus. La chance de l'Usap tient peut-être dans le fait que Bayonne est l'autre équipe en forme du moment. De quoi trouver facilement la motivation.

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