Toulouse, le temps presse

Par Rugbyrama
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Après trois revers consécutifs, le dernier à Perpignan mardi soir, le Stade toulousain n'a plus que deux rencontres pour reprendre confiance, avant le début des phases finales. Les réceptions de Bourgoin et de Bayonne vont jouer un rôle majeur dans la per

Mathématiquement, elles n'ont aucune valeur et ne priveront pas le Stade toulousain des demi-finales. Elles, ce sont les trois défaites qu'il vient d'enchainer en moins de deux semaines: le Munster, en finale de Coupe d'Europe, Brive et enfin Perpignan. La première s'est avérée plutôt frustrante (ah ces fameux pick and go...), la deuxième, avec la grosse artillerie, inattendue, et la troisième, avec les Espoirs, prévisible. Psychologiquement, elles ont pourtant toutes le même effet. Elles ne permettent pas d'engranger de la confiance.

Le parfum de la victoire n'est en effet plus passé au-dessus de la ville rose depuis le 17 mai dernier. C'est presque une éternité. C'est surtout une situation que les Rouge et Noir n'ont plus connu depuis bien longtemps. En championnat, ils n'avaient pas perdu deux matchs d'affilée depuis décembre 2005. L'an dernier, ils avaient abordé leur demi-finale face à Clermont - certes avec le résultat que l'on sait (20-15) - forts de sept victoires consécutives. La saison précédente, ils restaient sur cinq succès avant de battre le Stade français (12-9) pour rejoindre Biarritz en finale.

Convaincre plus que vaincre

Cette fois, ce sera deux, pas plus, à condition de battre Bourgoin et Bayonne, lors des deux dernières journées. La question est de savoir quelles séquelles le Stade conservera de cette période délicate. Pierre Villepreux dans sa chronique sur notre site expliquait que "toute défaite génère un glissement négatif, une espèce de dépréciation de ce qui a fait la robustesse du jeu gagnant précédent" mais surtout que le "processus de démobilisation est dangereux car on ne peut y remédier autrement que par la victoire et si possible par la manière. En tout cas, pas par des "effets placebos"".

Les Toulousains doivent donc convaincre plus que vaincre avant les demi-finales. Pas le public, ni l'opinion mais eux-mêmes. Se prouver que, malgré les blessures de ses éléments clés comme Clément Poitrenaud, Vincent Clerc et peut-être Cédric Heymans, ce qui a fait sa force cette saison ne s'est pas envolé d'un seul coup, en quinze jours à peine. "Il serait un peu ennuyeux que les "allants de l'espoir et du vouloir" que le jeu de cette équipe avaient déclenché il y a peu de temps, aient tendance à se dissoudre" , résumait encore Pierre Villepreux. C'est si vrai.

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