Paris s'est noyé

Par Rugbyrama
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Sur une pelouse complètement détrempée, le Stade français a perdu pied samedi soir à Auch. Les Parisiens se sont inclinés 9-6 et devront donc attendre pour composter leur billet pour les demi-finales. Le FCAG s'offre une victoire de prestige, comme un ray

L'équipe d'Auch, déjà reléguée en Pro D2, a créé la surprise en battant le Stade Français au Stade Jacques-Fouroux, sous une pluie battante. Seuls les Gersois avaient pressenti que ces conditions pouvaient être idéales... A commencer par P.H. Broncan, l'entraîneur des Auscitains. Pas d'envolée lyriques, mais un jeu d'avants conquérant et un pressing agressifs ont eu raison des Parisiens.

Le match a débuté avec dix minutes de retard, suite à un énorme orage qui s'était abattu sur Auch. La pelouse était détrempée et, dès l'entame, le ballon glissant faisait commettre les premières fautes de main. Les équipes jouaient avec les mêmes intentions : on faisait donner les avants dans un petit périmètre avant de taper en touche ou de lancer une chandelle dans le ciel orageux. On essayait de provoquer la faute et, à ce jeu là, les deux équipes faisaient partie égale : à une pénalité d'Auch, réussie par le demi d'ouverture Couzier, avait répondu une tentative de Beauxis (3-0 à la 6ème, puis 3-3 à la 14ème).

Le piège se referme

Les quelques intentions de jeu au large étaient le fait de Parisiens, mais elles aboutissaient systématiquement par un en-avant ou une mauvaise glissade. Les exploits de Beauxis ou Corletto, impérial sous les chandelles, étaient tout aussi improductifs et Paris ne parvenaient pas à conclure ses séquences de domination. Il fallait attendre la dernière minute de cette première mi-temps pour que Beauxis creuse un petit écart de trois points grâce à un coup de pied de pénalité qui voyait le ballon frapper le poteau avant de passer (3-6 à la 40ème).

La seconde période allait voir les Parisiens s'enlisaient dans le piège gersois : leur mêlée étaient tournées par un pack rouge qui ne s'en laissait pas compter et qui disputait tous les ballons, au sol comme dans les airs. Les rucks étaient souvent en faveur des Auscitains, le pressing agressif des hommes de Broncan faisait le reste... Auch, sans être dominateur, empêchait le jeu des Parisien de se développer.

Il ne restait plus qu'à saisir quelques occasions : à la 50ème, Couzier passait la pénalité de l'égalisation (6-6), un quart d'heure plus tard il réussissait celle de la gagne (9-6 à la 65ème). Malgré le coaching et du sang frais, les Parisiens ne parvenaient toujours pas à trouver la faille... Et devaient se satisfaire d'un petit point de bonus défensif. Ils espéraient certainement autre chose, mais le ciel et les Auscitains ne l'ont pas voulu ainsi.

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