Durand: "On ne lâchera rien"

Par Rugbyrama
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C'est le printemps à Perpignan. Relancés en Top 14 dont ils occupent désormais la 4e place, les Catalans vont maintenant préparer leur quart de finale de Coupe d'Europe chez les London Irish. Nicolas Durand l'assure, avant cette fin de saison excitante, l

Nicolas Durand, Perpignan a opéré un brutal redressement en un mois. Vous vous attendiez à une telle embellie?

Nicolas DURAND : Ce n'est pas vraiment une surprise pour nous de nous retrouver là. C'est simplement la suite logique d'un enchainement de bonnes performances depuis un mois. Le travail accompli depuis le début de la saison commence à payer. Longtemps, nous n'avons pas eu trop de réussite alors que nous avions de bonnes intentions. En ce moment, ça nous sourit un peu plus, on en profite.

Qu'est-ce qui a changé depuis quelques semaines pour que l'USAP, moribonde, devienne aussi conquérante?

N.D. : Avant tout, on a retrouvé des forces vives. Nous avons quand même eu beaucoup de blessures. A un moment donné, il nous manquait la moitié de l'effectif. Même s'il est riche, ça faisait beaucoup. Nous avions aussi beaucoup de nouveaux joueurs qui arrivaient, un nouvel entraineur, il fallait du temps pour que notre jeu se mettre en place.

Vous n'avez jamais douté?

N.D. : Si, des doutes il y en a eus. Bien sûr. Quand on enchaine les mauvais résultats, on a l'impression qu'on n'y arrivera pas. Surtout avec tous les blessés que nous avions. Il a fallu parfois se remettre en question. Mais c'est un groupe qui est sain, qui vit bien. Nous n'avons jamais lâché et nous ne lâcherons rien jusqu'à la fin de la saison.

Que vous manque-t-il encore pour être au niveau de Clermont et Toulouse?

N.D. : Ce qui nous manque? Je n'en sais rien. Avant tout d'avoir réalisé la même première moitié de championnat pour ne pas être si loin au niveau comptable aujourd'hui. Après, chacun a son style, son identité. Ce que j'espère, c'est que nous serons au rendez-vous des demi-finales et que ce jour-là, il ne nous manquera rien.

L'USAP est-elle définitivement lancée?

N.D. : Nous sommes sur une belle série, c'est vrai. Mais par définition, plus elle dure, plus elle se rapproche de la fin. Rien n'est fini. Nous sommes passés très vite de la 10e à la 4e place, nous pouvons tout aussi bien redescendre à la même vitesse si nous nous relâchons. Dans ce championnat, tout le monde est sur la corde raide. Tout est possible à chaque match. Le Top 14, c'est mauvais temps pour les parieurs !

Le prochain rendez-vous, c'est le quart de finale de Coupe d'Europe le week-end prochain, chez les London Irish. Vous allez l'aborder en pleine confiance...

N.D. : De toute façon, même si nous n'étions pas en confiance, sur un quart de finale, il faut tout donner car tout est possible. A nous de profiter de cet élan qui nous porte en ce moment pour faire un gros match et nous qualifier pour les demi-finales.

Vous n'aviez pas digéré votre défaite à Londres en phase de poule. Vous arriverez revanchards en Angleterre?

N.D. : Les Anglais n'y étaient pour rien, mais c'est vrai que l'arbitrage avait été limite. Ce qui est certain, c'est que ce sont deux équipes qui se connaissent bien après le premier tour. On va bien visionner ces deux matchs pour essayer d'aborder au mieux cette rencontre. Mais comme d'habitude, ça va se jouer à rien, sur un détail.

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