Paris veut marcher sur mars

Par Rugbyrama
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Invaincu en 2008 et deuxième du classement, le Stade français va affronter dans le mois qui vient les quatre autres membres du Top 5, sans oublier Perpignan. Un véritable festin de rois qui va permettre au tenant du titre de savoir véritablement ce qu'il

Que vaut vraiment le Stade français version 2008? Quatre mois après le coup d'envoi de la saison, la réponse à cette question demeure encore incertaine. Elle pourrait se préciser dans les semaines à venir. D'ici la fin du mois de mars, l'équipe du président Guazzini va se coltiner un calendrier infernal. Jugez plutôt: samedi, déplacement à Biarritz (4e), puis réception de Perpignan, toujours candidat au dernier carré, voyage périlleux à Clermont (3e), choc magistral au Stade de France contre le leader Toulouse et pour finir une visite à Jean-Dauger pour défier Bayonne (5e). Ouf.

Après ce festin de rois, potentiellement indigeste, le Stade français sera fixé. Pas de doute, il reste un des cadors du Top 14, sa deuxième place au classement en atteste. La présence du club de la capitale au rendez-vous des demi-finales au mois de juin parait d'ailleurs hautement probable. Pourtant, on peine encore à cerner le réel potentiel du champion en titre. Entre les séquelles psychologiques et physiques de la Coupe du monde, l'intégration plus ou moins rapide des recrues et une infirmerie souvent bien garnie, le club de la capitale a alterné le très bon et le quelconque.

Entre deux extrêmes

La nouvelle année a toutefois marqué une nette inflexion dans la courbe de résultats des hommes de Fabien Galthié. Après une fin d'automne délicate, et même meurtrière en Coupe d'Europe, Paris a retrouvé des couleurs, enchainant huit victoires en huit matchs depuis le 1er janvier. Mais la manière, elle, demeure sinusoïdale, à l'image des deux dernières journées. L'éclatante victoire à Castres le week-end dernier a succédé à une bouillie de match à domicile contre la lanterne rouge, Auch, qui a bien failli signer l'exploit du siècle à Jean-Bouin.

Entre ces deux extrémités, où se situe la vérité? Les presque 50 points passés à Castres sont presque trop gros pour être vrai. Dans le Tarn, Paris a impressionné, c'est vrai, mais surtout fait preuve d'un froid réalisme qui a écoeuré le CO. Inversement, on ne peut croire que c'est le vrai Stade français qui a frisé la correctionnelle face à Auch. D'où une certaine impatience d'en découdre avec les meilleurs. "Nous attendons des réponses de ce mois de mars", avoue Fabrice Landreau.

S'il sort sans encombre de ce mois de folie, le Stade français pourra aborder le sprint final avec confiance. Pour l'heure, en dépit de la série en cours, Landreau reste prudent. "Nous sommes sur une bonne dynamique, avec un moral regonflé et un groupe qui prend ses marques mais nous sommes moins prêts que la saison dernière à la même époque", estime le co-entraineur parisien. Leader d'un bout à l'autre du championnat l'an dernier, le Stade doit davantage batailler cette fois. Pas question cependant d'enterrer le champion. Au contraire. D'autant que Paris ne s'exprime jamais aussi bien que dans les gros matchs. C'est le moment de le prouver une nouvelle fois.

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