L'Usap en panne

Par Rugbyrama
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Perpignan ne gagne pas. La méthode Coué adoptée par le club de Perpignan permettra-t-elle de se sortir des fin fonds du classement ? C'est toute une région qui l'espère.

Aucune victoire depuis le début du Top 14, des blessés en pagaille, un joueur toujours en attente (Montgoméry)... L'Usap pointe à une triste douzième place du Top 14, mais en surface tout le monde s'accorde à un discours positiviste. Cinquièmes de la dernière édition, les Catalans rencontrent d'étonnants problèmes à l'allumage.

Il est des événements dans le sportif qui tiennent du surnaturel. Lors de l'avant-saison, un simple regard sur le recrutement de l'Usap donnait l'eau à la bouche. Las sur le terrain, tout ce beau monde a du mal à se mettre en marche. Avec en plus de cela, les blessures du surpuissant Tuilagi et du taulier Alvarez-Kairelis, Perpignan commence à avoir un mal de crâne persistant. Après les remous sur le tapis vert qui ont ponctué la saison dernière, les bases avaient été jetées pour un renouveau global du club. A l'image du retard pris dans la construction de la nouvelle tribune, la mayonnaise a du mal à prendre. Cédric Rosalen, l'un des meilleurs ouvreurs de ces dernières saisons, n'arrive pas à régler son jeu au pied dans le stade venté d'Aimé-Giral.

Flirt dangereux

Le jeu au pied. Identifié comme mal de l'année, ou tout du moins de ce début de saison, ce secteur n'est pas le seul fautif. En effet, les Catalans, notamment contre Bourgoin, ont fauté une nouvelle fois dans l'alternance. S'obstinant à enchaîner les picks and go, faisant briller une défense berjalienne prête pour un tel défi, l'Usap s'est enfermée dans un schéma de jeu qui ne lui va pas. Physiquement, les Catalans, même diminués par les blessures, avaient les moyens de faire la différence. C'est certainement pour cela que le mot "déception" revenait à la bouche de tous, joueurs et entraîneurs, à la fin du match. "Nous n'avions pas de pression négative et le public a été derrière nous mais nous n'avons pas su déstabiliser cette équipe berjalienne," déclare l'international Jean-Philippe Grandclaude sur le site officiel de l'Usap.

Pour autant, les Catalans n'entendent pas tomber dans la déprime. L'Usap opte pour la désormais célèbre positive attitude. Tout va bien. D'ailleurs, Perpignan aurait pu gagner n'est-ce pas ? En effet, et si Rosalen avait passé le drop en toute fin de rencontre... Avec quatre points au compteur, le flirt avec la zone de relégation est toutefois dangereux. Si après le voyage périlleux à Castres, l'Usap y met un pied, alors les voyants se mettront au rouge, que les dirigeants de Perpignan le veuillent ou non.

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