Brunel: "Le match le plus abouti"

Par Rugbyrama
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L'entraîneur de Perpignan, Jacques Brunel, était satisfait de la prestation de ses joueurs après la victoire chez le Stade Français. Pour autant, le coach des Catalans sait que "le chemin est encore long"...

Quelle analyse faites-vous de cette rencontre?

Jacques Brunel: On a été dans le match dès le début même si Juan Martin Hernandez a scoré et nous a empêché de pouvoir prendre le score. On a senti, dès notre essai refusé d'entrée, qu'on était dans le match. La difficulté a été d'y rester. Mais on a gardé une présence, une intensité, une détermination sur l'ensemble de la rencontre. Et on les a beaucoup gênés en touche également.

La générosité de vos joueurs a occasionné beaucoup de fautes...

J.B: Il y a eu des fautes, c'est vrai. Mais quand un match est engagé et qu'on a le champion de France en face, c'est difficile. Ils n'avaient plus perdu chez eux depuis 45 matchs. C'est une performance. On avait besoin de ça. On savait qu'on avait un potentiel mais on n'arrivait pas à trouver comment mettre toutes nos forces ensemble. Cette fois, on a réussi à le faire et on va tenter de conserver cette dynamique.

C'est une victoire historique. Le retour à Perpignan risque d'être exceptionnel...

J.B: Le chemin est long encore. Dimanche dernier, on n'a pas été bons donc on ne va pas se prendre pour les meilleurs aujourd'hui. En sport, tout va très vite.

Est-ce le meilleur match de l'Usap depuis le début de la saison?

J.B: Tout devient facile quand on est dans l'affrontement, quand on est dans l'intensité du combat et que le score est favorable. Il y a eu des matchs où l'efficacité n'était pas au rendez-vous comme cette fois. Sans doute que oui, c'est le match le plus abouti. Ne serait-ce que par rapport à la qualité de l'adversaire.

Que s'est-il passé cette semaine lors du stage dans les Pyrénées?

J.B: On a cherché à comprendre pourquoi on n'y arrivait pas. Sans doute parce que tout le monde était en attente. On se regardait les uns les autres... On ne réussissait pas à trouver une réelle complicité, une détermination commune. Même si on l'avait, elle ne se manifestait pas sur le terrain. On a trouvé où se situait les manques depuis le début de la saison, on a su résoudre les problèmes. Il faudra le reproduire lors des prochaines rencontres.

Y-a-t-il eu des mots durs durant cette semaine?

J.B: Je ne vais pas le dire mais il y a eu les mots qu'il faut entre personnes qui ont une volonté commune et veulent y arriver. Je ne vais pas épiloguer là-dessus...

C'est la première fois que vous êtes sur le banc cette saison...

J.B: C'était prévu depuis le début de la saison. C'est juste un roulement qui pourra se refaire à l'avenir... ou pas !

Ne regrettez-vous pas encore plus le nul devant Dax la semaine dernière après ce succès?

J.B: Je regrette Dax, Bourgoin, tous ces points qu'on a laissés en route. Ces pénalités manquée à Albi... je regrette d'avoir chié des matchs (sic). C'est un championnat marathon. Il faut parfois du temps pour trouver son rythme. On va simplement essayer de faire que cette victoire à Paris ne soit pas qu'un exploit.

Etes-vous conforté sur le potentiel de votre équipe?

J.B: Qui ne le serait pas? Qui peut aujourd'hui douter que l'on peut faire quelque chose? Est-ce qu'on le fera? Je n'en sais rien. On a besoin de cette victoire car on est dans un contexte délicat. Ce n'est pas facile tous les jours. J'espère qu'avec cette performance, tout le monde va pousser derrière l'Usap.

Prochain match, la réception de Montpellier...

J.B: Ce sera un match délicat. Il faut que l'on soit capable de reproduire une performance d'intensité égale à ce samedi soir. Montpellier a gêné beaucoup de formations, c'est une équipe de qualité.

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