Toulouse mate Clermont

Par Rugbyrama
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Dans un match de très haut niveau, Toulouse a dominé Clermont (24-7) et remonte sur le podium à deux points des Auvergnats.

Après sa démonstration le week-end dernier sur le terrain de Castres, le Stade toulousain a continué son opération séduction cette semaine face à Clermont. Les joueurs de Guy Novès ont une nouvelle fois su mettre la manière pour remporter ce match capital en vue d'une qualification pour les demi-finales du championnat.

Des passes, des changements de rythme, un jeu sans ballon performant, le Stade a joué le rugby qu'on lui connaît et qui lui va si bien. Pourtant, les Clermontois étaient les plus rapides à rentrer dans la partie. Premier mouvement et permier essai pour l'ailier visiteur Julien Malzieu qui profite d'une belle passe sautée de Rougerie et d'un curieux placement de la défense locale. Menés sept à zéro, les Toulousains ont eu besoin de quelques minutes pour mettre leur jeu en place.

Exploit d'Elissalde

Ils ont d'abord su prendre l'ascendant dans les phases de conquête avant d'envoyer la balle loin des points d'affrontements. Ils ont aussi su profiter des nombreux ballons rendus par des Clermontois maladroits dans leur jeu pied. Les vagues roses se succèdaient dans les vingt-deux mètres auvergnats et la résistance clermontoise s'éffritait rapidement. Un peu avant la demi-heure de jeu, Jean-Baptiste Elissalde faisait son show : raffut, accélération, feinte de passe, essai sous les poteaux. Un exploit personnel pour le demi de mêlée international sous les yeux du sélectionneur.

Après Elissalde, c'était au tour de Cédric Heymans de s'illustrer. Dangereux depuis le début de la rencontre sur tous ses ballons, l'ailier profitait des bonnes courses de ses soutiens pour s'engouffrer dans l'espace. Un essai qui permettait au Stade de virer à la pause avec dix points d'avance (17-7).

En début de deuxième période, Clermont croyait toujours à un eventuel retour (essai refusé à Marsh pour un en-avant de passe) mais Heymans se chargeait de briser les derniers espoirs auvergnats. Un deuxième essai personnel réussit malgré l'espace réduit dans le couloir des cinq mètres. 24 à 7, le break était définitif. Le Stade se procurait quelques occasions pour inscrire un quatrième essai, synonyme de bonus offensif, mais les attaques étaient moins précises que lors du premier acte. Toulouse est maintenant bien installé dans le carré de tête et son jeu retouve des couleurs. La montée en puissance des Rouge et Noir continue.

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